psychologie

« <em style="font-style : italic;">Le pardon libère l’âme, il fait disparaître la peur ; c’est pourquoi le pardon est une arme si puissante</em> », déclarait Nelson Mandela.<br/><br/> À la suite d’une agression, d’une trahison, d’une humiliation, d’un abandon, d’une tromperie, d’une rupture ou d’une blessure causée par autrui, nous pouvons nous sentir démunis, et même éprouver de la haine. Pourtant, le pardon semble constituer une clé majeure pour retrouver la paix intérieure en sortant de notre prison de rancune, afin de continuer à honorer notre vie… <br/><br/> En latin médiéval, <em style="font-style : italic;">perdonare</em>, c’est « concéder ». Ce don s’avère par conséquent irréversible. Alors, doit-on tout pardonner, et peut-on apprendre à pardonner ? Pour en parler, nous accueillons deux auteurs, Bernard Rouch et Gustave-Nicolas Fisher, ainsi qu’un témoin. Ce dernier, victime d’un drame familial survenu il y a bientôt 40 ans, a réussi, après une « overdose de souffrance », à renaître de ses cendres, en transformant l’énergie de deuil en énergie de vie.

C’est une énergie d’action, en lien avec la planification, la direction, la prise de décision, la structure, la protection, l’analyse, la réflexion, l’action et l’affirmation. Pourtant, l’énergie masculine n’en est pas moins inhérente à chaque être, qu’il soit homme ou femme, mâle ou femelle.<br><br> Comment reconnecter à son masculin sacré ? Comment l’homme peut-il concilier puissance et sensibilité ? <br><br> Trois intervenants explorent en profondeur cette énergie, pour apaiser les combats entre nos deux polarités, intérieurs puis extérieurs.<br><br> Le sociologue et expert du couple Stephen Vasey tente de définir le masculin sacré et apporte son éclairage sur l’alchimie du couple. L’écrivaine Carole Aliya nous partage sa vision de l’énergie masculine et celle de l’homme, dans ce qu’il a de meilleur. Le philosophe Pierre-Yves Albrecht revient quant à lui sur l’importance des initiations et des rites de passage pour parvenir à la complétude.

Se libérer de ces schémas qui nous limitent...<br/><br/> Conditionnements, freins et peurs contraignent notre liberté d’être. Ce podcast déclinera l’évolution sur tous les tons : évolution biologique, sociétale, organisationnelle et individuelle.<br/><br/> Maître d’enseignement et de recherche à l’université de Lausanne, Christian Sachse, passionné par l’évolution biologique, l’aborde comme un trésor de philosophie, une symbiose entre science et métaphysique.<br/><br/> Stéphane Riot, alchimiste des organisations et fondateur de NoveTerra, œuvre au changement de conscience dans le monde à venir. Spécialiste de la « régénération », il scrute dans la société, les organisations et entreprises les biais cognitifs invisibles qui freinent la transformation.<br/><br/> Philippe-David Stellaire, thérapeute extrasensoriel et acteur, met en lumière les sous-personnalités, ces rôles que nous jouons à notre insu, hérités de nos lignées et conditionnements, voire de nos vies antérieures.

Et si nous voyagions à la rencontre de nos vies passées dont l’écho hante nos existences ? Quel rôle jouent les résurgences de vies antérieures dans nos émotions, relations et comportements actuels ? Comment fonctionne le cycle des renaissances dans la perspective d’un continuum de conscience ? <br><br> Au cours de ce voyage ponctué de trois escales, nos invités nous aideront à démêler les fils de nos possibles vies antérieures pour parvenir à l’essence de celle-ci.<br><br> L’écrivain Bernard Werber nous invitera à méditer sur nos incarnations, au diapason de son spectacle interactif <em style="font-style:italic;">Voyage Intérieur</em>. Il nous expliquera comment ses vies antérieures lui ouvrent d’incroyables perspectives sur ses romans et comportements. <br> Thérapeute transpersonnelle formée à l’hypnose ericksonienne, Martine Struzik se passionne pour les dimensions invisibles de la conscience. Elle nous ouvrira à la psychologie des émotions teintées par la résonance de nos réincarnations et vécus venus d’ailleurs. <br> Gérard Étienne, comédien, metteur en scène, moine laïc zen, maître de qi gong et créateur du théâtre zen abordera le cycle des renaissances dans le bouddhisme, ainsi que l’art de déployer notre « bande passante » pour élargir notre conscience.

Dans ce podcast dédié au « shadow work » (le travail des parts d'ombre), nous irons visiter nos caves intérieures pour en exhumer les trésors.<br/><br/> Personnalité inspirante, Isabelle Cerf est la cheffe de file en France du Shadow Work qui cartonne Outre-Atlantique. Nourrie par un chemin personnel qui transcende le chaos, elle détaillera les étapes de ce travail d’intégration des ombres (personnelles, transgénérationnelles, karmiques) pour déployer notre potentiel.<br/><br/> Connue pour ses podcasts <em style="font-style:italic;">La vie suffit</em>, Chloé Bloom, auteure d’<em style="font-style:italic;">Explorer ses parts d’ombre et se retrouver soi</em>, nous invitera à embrasser nos blessures. <br/><br/> Quant à la psychanalyste Eve BERTELLE, elle nous confiera l’urgence de ce travail de l’ombre au cœur de la crise globale qui secoue notre monde, où nous sommes à la merci de forces sombres. Nous irons à la rencontre de notre Faust intérieur et nous jardinerons nos ombres pour les transformer en terreau fertile.

On parle souvent de l’accompagnement de l’âme qui vient de partir, mais le plus important va être aussi votre propre accompagnement dans le vécu de votre deuil et de vos émotions.<br/><br/> Nous allons explorer les deux versants de ce « départ », du point de vue du défunt bien sûr, mais aussi de l’entourage.<br/><br/> Dans ce podcast en trois parties, nous découvrirons dans la première, les différentes étapes du voyage du défunt, en compagnie de Marie-Lise Labonté. Nous serons dans le second épisode avec Lytta Basset qui nous racontera son expérience de deuil à travers la mort de son fils et la relation qu’elle a pu établir avec lui, avant de conclure dans le troisième avec l’historienne Caroline Duban qui nous éclairera, pour honorer au mieux nos défunts…

En ces temps explosifs, la colère gronde. Émotion mal-aimée, elle peut pourtant s’avérer fertile. « Entrer dans une colère noire », « voir rouge » ou être « vert de rage »… peu importe la couleur, la colère est un repère. Gardienne de nos limites et de nos idéaux, elle nous alerte d’un besoin profond inassouvi, voire bafoué. Écoutée, canalisée, transcendée, elle devient l’étincelle d’un changement providentiel, précieux combustible de nos indignations, énergie de vie capable d’allumer le feu de la création. Motrice, elle permet de soulever le monde pour le transformer. Niées, nos colères se retournent contre nous, jusqu’à nous rendre malades. Il est urgent d’observer la colère pour que, de dévastateur, son feu furieux se mue en carburant. <br><br> Dans cette métamorphose constructive, nous serons accompagnés par Sylvie Rousseau, psychologue clinicienne. À la lumière de son livre, <em style="font-style:italic;">Apprivoiser la colère</em>, elle nous enseignera l’art de se mettre à son écoute, pour mieux la comprendre et en faire une alliée. <br><br> Familier des « saintes colères », le philosophe-thérapeute et enseignant spirituel Denis Marquet nous éclairera sur son côté sacré, cathartique. <br><br> Enfin, pour nous relier au monde avec plus de justesse, la psychologue et psychanalyste Monique de Kermadec nous invitera à <em style="font-style:italic;">Osez la colère</em>, titre de son nouvel ouvrage.

Bien que le phénomène existe depuis toujours l’emprise psychologique est longtemps restée ignorée. Depuis quelques années, on entend de plus en plus souvent parler de "manipulation mentale", de "manipulateur" ou de "pervers narcissique", et les composantes de ces mécanismes commencent à émerger au grand jour. <strong>Comment protéger son cerveau de cette forme d’hypnose et conserver son discernement ?</strong> La spiritualité est-elle une aide ou un piège face à ces mécanismes ? Comment nos valeurs humanistes peuvent-elles nous aider à décrypter ces situations et à agir afin de nous en libérer ? <br /><br /> <strong>Christel Petitcollin</strong>, auteure de plusieurs best-sellers, dont <em>Pourquoi trop penser rend manipulable</em>, proposera d’<strong>explorer les différents aspects de ce phénomène</strong>, et offrira des clés concrètes pour comprendre comment les manipulateurs utilisent la propre toile d’araignée mentale de leurs victimes pour y tisser leur piège.

Marie de Hennezel, psychologue clinicienne, témoignera jeudi soir au Cinéma Grand Action de son expérience d'accompagnement de personnes proches de la mort. Expérience à la fois personnelle et professionnelle : « Alors que la mort est si proche, que la tristesse et la souffrance dominent, il peut encore y avoir de la vie, de la joie, des mouvements d'âme d'une profondeur et d'une intensité parfois encore jamais vécues. » Une rencontre intime précédée de la projection du film de Jean-Pierre Améris, <em>C'est la vie</em>, avec Jacques Dutronc et Sandrine Bonnaire. <br /><br /> Marie de Hennezel commence sa carrière de psychologue en 1975. La loi Veil sur les interruptions volontaires de grossesse vient d'être votée. Des vacations de psychologues sont crées dans les bureaux d'aide sociale. C'est dans le cadre de ces consultations de planning familial que Marie va écouter pendant 7 ans des femmes en détresse. Puis, elle obtient un poste de psychologue dans un hôpital psychiatrique à Villejuif. Elle y travaille trois ans auprès de grands psychotiques. <br /><br /> En 1986, lors d'un déjeuner amical avec François Mitterrand, alors président de la république, celui-ci lui parle des travaux d'une commission ministérielle sur l'accompagnement des mourants et du projet de création d'une unité de soins palliatifs pilote à l'ancien hôpital universitaire (aujourd'hui Institut Mutualiste Montsouris) à Paris. François Mitterrand lui propose alors d'intégrer la première équipe de soins palliatifs en Europe continentale. Cette équipe, dirigée par le Docteur Abiven, est entièrement volontaire. Marie participe à la formation des soignants qui se réunissent régulièrement en attendant que s'achèvent les travaux de ce petit service (12 lits) destiné à accueillir des personnes en phase terminale d'une maladie mortelle. Dans un monde marqué par le déni de la mort, où trop souvent les gens meurent dans la solitude, le silence et l'abandon, cette création représente un formidable défi: montrer que l'on peut mourir dans des conditions humaines, dignes, sans souffrances intolérables, entourés de sa famille et de ses amis.C'est l'expérience acquise dans ce service que Marie relate dans « la mort intime » (1995), préfacé par François Mitterrand, quelques mois avant sa mort.Elle y raconte aussi certains moments forts vécus pendant les deux ans (1990-1992) qu'elle a passé au sein de l'unité de soins Sida, dirigée par le Docteur Tristane de Beaumont à l'hôpital Notre Dame du Bon secours. C'est l'époque noire du Sida, où de nombreux jeunes gens meurent dans les hôpitaux, remettant en question médecins et soignants démunis, car trop pris dans l'illusion de la toute puissance médicale. Le film de Jean-Pierre Améris, « C'est la vie » est directement adapté de l'ouvrage de Marie de Hennezel.

Quel regard Maud Séjournant, une psychothérapeute formée à l’occidentale mais vivant depuis des années au Nouveau Mexique, porte-t-elle sur le chamanisme ? Comment satisfaire notre soif de transcendance sans se perdre dans des paradis artificiels ? Pouvons-nous être bien sur la terre et retrouver la globalité existentielle à laquelle nous aspirons ? Le chamanisme peut-il être plus qu’une curiosité ethnologique et devenir un outil d’approfondissement de notre être ? Eléments de réponse avec une femme vivant dans plusieurs mondes.

Le maître spirituel est-il un thérapeute ? Et le psychothérapeute est-il un guide spirituel ? La voie spirituelle peut-elle soigner ? La souffrance — un deuil, un accident de la vie, une maladie, etc. — incite parfois celui qui la traverse à s’engager dans une recherche spirituelle. En Occident, celui dont on attend qu’il soigne la souffrance est le plus souvent le psychothérapeute. Mais psychothérapie et recherche spirituelle sont-elles solubles ?<br /><br /> Exploration de cette question majeure avec un psychiatre français, engagé depuis plus de vingt-cinq ans en Inde.