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De
la
plainte
au
pouvoir
personnel :
4
clés
essentielles
!

Qui ne s’est jamais plaint ? De la météo, du travail, de l’argent, de la santé… Difficile parfois de ne pas s’enliser dans cette forme de regret à la mauvaise réputation. Pourtant, il existe des clés pour la débusquer, la comprendre et sortir de ce mécanisme de victimisation…
De la plainte au pouvoir personnel : 4 clés essentielles !
Inspirations
Inspirons-nous de cette histoire d’un voyageur qui rencontre un berger et lui demande quel temps il doit faire. « Aujourd’hui, il fera exactement le temps que j’aime », lui répond le berger. « Comment pouvez-vous dire cela avec une telle certitude ? » lui rétorque le voyageur. « En 30 ans, j’ai appris à aimer exactement le temps qu’il fait », assure le premier avec simplicité. Cette manière de lire la vie, narrée par l’écrivain et sociologue Pierre Pradervand dans son livre Plus jamais victime (éd. Jouvence), est un antidote à la plainte dont il nous faudra apprendre à déjouer le mécanisme destructeur avant de parvenir à incarner cette philosophie. Destructeur, parce que « [la plainte] est une fixation répétitive qui alimente le chagrin au lieu de l’épuiser », décrit Lou Mas del Aire en avant-propos de La fin de la plainte (éd. Odile Jacob), du philosophe François Roustang. En effet, si elle soulage sur le moment, la plainte dissimule la cause réelle du mal-être. Voilà le cœur du problème…


1) Comprendre la plainte


« Expression d’un mécontentement », est le sens premier de la plainte. Le mot « expression » implique l’existence d’une personne à qui la confier. Par-là, elle donne à son auteur l’impression de se sentir moins seul, « et permet d’établir un inconfort commun, un lien dans la commisération. […] De renforcer [son] statut de victime en le faisant corroborer par d’autres », explique l’auteure et conférencière Olivia Cornevin qui a consacré un livre au sujet. « La plainte nous permet d’éviter de prendre l’imputabilité de notre vie et de trouver un bouc émissaire à l’extérieur de soi (le travail, la société, la maladie…). » De ce fait, elle ramène au mécanisme de victimisation : victime de soi, de ses habitudes, du système, des autres… Un vécu pour Olivia qui, tout au long de l’ouvrage Arrête de te plaindre et agis (éd. Books on Demand), décortique ses problèmes de poids. « Quand je me plains, je me sens victime de mes habitudes alimentaires, de mes fringales de sucre, du fait de manger trop, mais aussi de mon système qui ne brûle pas assez de calories, de l’industrie agroalimentaire […], de mes parents qui m’ont donné des gênes pas terribles, etc. »

Être victime… responsable… À propos de ces notions, Pierre Pradervand précise qu’elles désignent « des attitudes, des mentalités » plutôt que des individus(1). « Ce n’est pas “mauvais” d’être victime ni “bon” d’être responsable, explique-t-il. Ce sont des étapes à travers lesquelles nous passons tous. Il faut les observer, sans porter aucun jugement moralisant. Une personne qui est victime a besoin de compréhension et de compassion, pas de jugement. Certaines personnes qui se complaisent dans la mentalité de victime, par contre, peuvent avoir besoin d’une bonne secousse. Cela peut être la plus grande forme d’amour à leur égard. »


(...)

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À
propos

auteur

  • Angélique Garcia

    Journaliste
    Angélique Garcia est journaliste depuis une dizaine d'années. Elle a été rédactrice en chef d’un média indépendant en région Occitanie consacré essentiellement aux thèmes de la culture, de l’art, du patrimoine et de l’écologie. Sa collaboration avec l’INREES / Inexploré lui permet de continuer à approfondir des sujets qui l’inspirent depuis longtemps (la conscience, la spiritualité…). En parallèle, elle se consacre à l’écriture. Elle pratique la danse ainsi que le yoga auquel elle se forme en v ...
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