NATURE – un champignon qui chouchoute notre ADN

Une personne sur 20 étant touchée par une maladie génétique, une molécule, la DAP issue d’un champignon, pourrait s’avérer utile pour corriger, par exemple, la mucoviscidose.

Elle présente une efficacité supérieure aux autres molécules correctrices déjà connues et des résultats ont d’ailleurs pu être observés à l’université de Lille. Des tests étant nécessaires pour utiliser la DAP du clitocybe inversé dans un but thérapeutique, nous pouvons toujours nous faire des omelettes avec ce champignon comestible que l’on trouve dans des forêts d’Amérique du Nord, d’Afrique du Nord et d’Europe. Attention cependant, il ressemble à s’y méprendre à une espèce extrêmement toxique, le clitocybe à bonne odeur.

LABORATOIRE – eurêka pour la génétique et le cancer

On dénombre environ 6 000 maladies génétiques autour du globe. Même si elles peuvent « se mettre en pause », voire décider de s’autodétruire (apoptose), des scientifiques de Vienne et de Barcelone viennent de découvrir un processus de réparation mitochondrial. Ils en ont déduit que le noyau cellulaire serait, en fait, métaboliquement actif.

Par ailleurs, à Chicago, un traitement révolutionnaire qui réduirait de moitié la mortalité des personnes atteintes du CPNPC (cancer bronchique non à petites cellules) a été trouvé. Ce dernier va pouvoir être combattu par l’osimertinib, un nouveau principe actif à prendre en comprimés. Bref, la science avance pour déjouer des maladies graves.

INITIATIVE – Palme d’or pour une éolienne aquatique

Cocorico, c’est aux alentours de Lyon que s’installe la première hydrolienne d’EEL Energy, qui reproduit le mouvement des poissons pour générer de l’électricité sans pollution.

Cette innovation biomimétique profite du courant pour faire onduler une membrane souple afin de fournir 400 MWh annuels. Fin 2023, ce sont quatre de ces nageoires artificielles qui produiront de l’énergie par ondulation.

Après le Rhône, nous pouvons imaginer que ces fermes électro-fluviales se développeront dans d’autres régions du monde, du moins là où il y a du courant !

INSOLITE – pollution vs performances psychiques

D’après un certain nombre d’études, la pollution influencerait significativement notre bien-être mental et nos capacités cognitives. Des chercheurs des universités de Beijing, d’Oxford et de l’Imperial College de Londres pointent du doigt la responsabilité d’une « pollution combinée de particules aériennes, de dioxyde d’azote et de monoxyde d’azote ».

En France, des études ont également été menées : lors d’un test, les performances cognitives des personnes exposées aux polluants ont baissé de 1 à 5 %. Il va de soi que si la pollution augmente, les citadins ainsi que les personnes les plus exposées pourraient voir leur santé psychique se dégrader. Il paraît donc essentiel que des moyens efficaces soient mis en place pour nous permettre de respirer enfin un air plus sain.