Quelles alternatives contraceptives non-hormonales s'offrent aujourd'hui aux femmes et aux hommes ? Les consciences s'éveillent sur cette question complexe, sur fond de partage des responsabilités, d'effets secondaires préoccupants et de prise en compte du caractère unique de chaque corps et du mode de vie. Fertilité, reconnexion aux énergies féminines et alternatives naturelles, voici un état des lieux du champ des possibles... Encore en cours de construction !
Santé corps-esprit
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Un jour de consultation, une jeune Malgache d’une trentaine d’années raconte à la sage-femme Anne Douchet Morin(1) qu’« une sorcière » du village lui a offert des petits cailloux au moment de sa puberté pour qu’elle observe ses cycles féminins. « Impossible de lui faire expliquer comment ça marche. Sans doute un système d’observation de son corps, dans toute sa subtilité…, relate Anne Douchet Morin. Cette jeune femme a utilisé ses petits cailloux toute sa vie puis, quand un homme est entré dans sa vie, en voyant les cailloux sur la table de nuit, il avait connaissance de sa fertilité et savait à quoi ils s’exposaient pendant les rapports. Il prenait sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre entièrement à sa compagne. Puis, sous la pression du gynécologue français, elle a rangé ses petits cailloux dans un tiroir et pris la pilule, avec une conscience forte de se tromper. »
En France, le recours à la pilule comme moyen de contraception est l’un des plus élevés au monde. D’après Santé publique France, il était en 2016 le contraceptif le plus utilisé, devant le dispositif intra-utérin et le préservatif. Pourtant, ses effets secondaires néfastes pour la santé et pour l’environnement, mais aussi les scandales sanitaires des pilules de troisième et quatrième génération survenus il y a dix ans (thromboses, embolies pulmonaires) ont changé le regard des femmes sur ce contraceptif et ont poussé un grand nombre d’entre elles (les femmes prenant la pilule de 45 % en 2010 à 37 % en 2016(2)) à s’en détourner depuis...
Partage de charge contraceptive
Au-delà des raisons de santé, des considérations écologiques et/ou féministes amènent de plus en plus de femmes, mais aussi d'hommes aussi soucieux de la santé de leur compagne et de l’équité au sein du couple, à chercher des solutions plus naturelles. En dehors des contraceptifs hormonaux, il existe depuis longtemps divers moyens connus de tous pour éviter une grossesse : la vieille méthode Ogino héritée de nos grands-mères, le coït interrompu, le préservatif ou encore le stérilet en cuivre. Mais ils ne sont pas toujours fiables, confortables ou convenables. Timidement, les hommes investissent un peu plus la question du partage de la charge contraceptive. Certains acceptent d’être partie prenante en s’intéressant de plus près à la question, d’autres font même le choix d’une stérilisation définitive en optant pour la vasectomie. Cette brève opération chirurgicale consiste à ligaturer les canaux déférents pour empêcher les spermatozoïdes de se mélanger au liquide séminal. Entre 2010 et 2018, le nombre de Français ayant recours à ce procédé a été multiplié par cinq, selon les chiffres de l’Assurance Maladie. La France reste toutefois en retard par rapport aux pays anglo-saxons. Une autre méthode, simple et marginale, consiste à rapprocher les testicules du corps afin que la température corporelle les réchauffe et rende l’éjaculat non fertile : c’est la contraception masculine par réaction thermique. Impliquant les hommes aux côtés des femmes, une solution douce et naturelle séduit de plus en plus : la symptothermie.
Angélique Garcia est journaliste depuis une dizaine d'années. Elle a été rédactrice en chef d’un média indépendant en région Occitanie consacré essentiellement aux thèmes de la culture, de l’art, du patrimoine et de l’écologie. Sa collaboration avec l’INREES / Inexploré lui permet de continuer à approfondir des sujets qui l’inspirent depuis longtemps (la conscience, la spiritualité…). En parallèle, elle se consacre à l’écriture.
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