Voici les informations étonnantes qui ont marqué cette dernière semaine de mars et ce début de mois d’avril. Les scientifiques s’interrogent sur la prépondérance de l’inconscient. Deux découvertes marquantes : une roche faite de plastique, et une araignée inconnue à ce jour. Enfin, les souterrains lyonnais s’apprêtent-ils à livrer leurs secrets ?
NATURE - la petite bête qui monte
Avis aux arachnophobes ! La photo de cette araignée découverte récemment risque de vous donner des sueurs froides…
Débusquée en Australie, de couleur rouge et recouverte de poils impressionnants, elle est pourtant inoffensive, assurent les scientifiques. De son nom
Euoplos dignitas, le spécimen trouvé dans le sol à l’ouest de Bundaberg peut vivre plus de vingt ans à l’état sauvage et atteindre cinq centimètres – ce qui est très gros pour cette espèce. Elle appartient à un type d’araignées dit « à trappe dorée », qui sont appelées ainsi car elles ont l’habitude de se cacher sous une petite trappe constituée de soie, de débris de feuilles et de branchages pour attaquer leurs proies. Malheureusement, comme beaucoup d’autres merveilles de la nature, elle serait menacée en raison de sa petite aire de répartition naturelle, et de la quantité de bois défrichée dans la région.
LABORATOIRE - conscient ou inconscient ?
Qui, de la conscience ou de l’inconscient, est au centre des processus cognitifs ? Cette question a fait couler beaucoup d’encre…
Andrew Budson, professeur de neurologie à l’université de Boston, aux États-Unis, a récemment élaboré une toute nouvelle hypothèse : la conscience ne commanderait… rien ! Elle ne serait finalement que le souvenir tardif d’un ensemble de perceptions et d’actions menées de manière inconsciente. Le chef d’orchestre de notre comportement, de nos décisions, d’une partie de notre réflexion – qui fait qu’on agit comme « soi » –, ce serait donc l’inconscient. Que reste-t-il alors de la conscience ? Selon l’hypothèse du scientifique, elle ne serait pas à l’origine des actions mais consisterait en un processus de mémorisation. Nul doute que beaucoup reste à découvrir et à comprendre sur ces procédés énigmatiques…
INSOLITE - pas fantastique…
Plasticomérat : c’est le triste nom donné à cette « roche », dont la découverte est plus que préoccupante. La géologue qui l’a faite, Fernanda Avelar Santos, a en effet identifié une formation rocheuse dont l’un des principaux ingrédients est… le plastique.
Elle a déclaré : «
Ce type de plastique ressemblant à de la roche sera conservé dans les archives géologiques et marquera l’Anthropocène », l’ère géologique de l’influence de l’être humain sur la planète. Le plastique, que l’on retrouve donc partout dans la nature, nuit à ses habitants, terrestres et marins. Entre autres problématiques, des scientifiques ont récemment identifié une nouvelle maladie, chez les oiseaux, liée à l’ingestion de ce matériau.
INITIATIVE - mystérieux souterrains lyonnais
À Lyon, des souterrains surnommés « arêtes de poissons » font fantasmer depuis des décennies. En effet, il est encore aujourd’hui impossible d’expliquer à quoi ce dédale était consacré, qui l’a construit, s’il a servi ou non…
Enfoui à plus de vingt mètres sous la colline de la Croix-Rousse, ce réseau inaccessible depuis 2 000 ans pour des raisons de sécurité devrait bientôt sortir des ténèbres. En effet, la ville a lancé un projet de visite virtuelle afin que le grand public puisse découvrir ses dédales, creusés par les Romains. Le projet, confié au Service archéologique municipal, révélera-t-il les mystères associés à cet ouvrage emblématique de la Ville des lumières ? En attendant que les images soient disponibles, les admirateurs de cette énigme archéologique pourront en découvrir plus dans le documentaire
Les souterrains du temps, disponible sur Inexploré TV.