« Si vous voulez trouver les secrets de l’Univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration », suggérait le célèbre scientifique Nikola Tesla. L’énergie constitue la base même de la vie. Un carburant universel. « Nous savons grâce à la science que notre corps est constitué d’atomes qui, eux-mêmes, ne sont formés que de 0,001 % de matière. Pour le reste, ce qui semble être du “vide” est en réalité de l’énergie. Nous comprenons alors l’impact considérable que l’énergie a sur nous, sur notre santé, et pourquoi il est primordial de la préserver », observe le magnétiseur et énergéticien Fabrice Ruiz, auteur de Tout est énergie.⁽¹⁾

La partition énergétique

Diverses cultures ont compris de longue date l’importance de l’énergie vitale, lui attribuant des noms différents : chi en Chine, qi au japon, prana en Inde, mana en Polynésie… Si l’on se penche sur notre structure énergétique, notre constitution ne s’arrêterait pas à notre enveloppe matérielle, selon traditions et praticiens : nous serions aussi formés d’autres corps faits d’énergies plus subtiles qui se trouvent à la fois dans notre corps physique (à l’image des chakras et des méridiens) et qui débordent celui-ci. Cette énergie qui nous entoure serait répartie en sept corps énergétiques qui, en partant du corps physique pour aller vers le corps spirituel, envelopperaient celui-ci en couches successives, telles des poupées russes, formant une sorte de halo, l’aura. « Nous pouvons considérer que chaque corps, étant d’une nature vibratoire différente, se trouve situé dans un espace-temps propre, dans une dimension différente. L’être humain serait ainsi le trait d’union entre ces différents mondes, ce qui explique certains tiraillements. Il devient simple alors de comprendre que ces corps subtils peuvent quelquefois être perturbés par des entités ou énergies provenant de dimensions fort éloignées de notre Univers connu », analyse le médecin Luc Bodin, qui consacre nombre d’ouvrages aux soins énergétiques.

Ruser avec nos parasites : la technique du « Je te vois ! »
« Le seul pouvoir de ces entités énergétiques est celui de ne pas être vus », observe Michael Brown, à qui l’on doit une puissante technique de bluff permettant de désamorcer certains parasites. La clé ? Leur faire croire qu’on les voit. Cette technique du « Je te vois ! », « I see you! » ou « I-C-U » en phonétique, se déroule en 3 temps :

1/ S’arrêter : « Dès l’instant où nous remarquons que nous commençons à nous raconter une histoire sur “combien quelqu’un nous a fait du mal” et “que nous avons une ou deux choses à lui dire”, nous devons immédiatement arrêter cela. […] Toute histoire nous persuadant d’adopter un comportement réactif rentre dans cette catégorie » ;

2/ Voir : « Nous devons nous concentrer sur le ressenti ou le malaise qui soustend cette histoire. » ;

3/ S’exprimer : « Nous disons alors : “Je te vois !” » Il précise que les entités énergétiques reviennent, car nous avons longtemps été une « source de nourriture sans méfiance ». D’où l’importance de pratiquer régulièrement ! Révélation : on se rend vite compte que la voix du conteur initial que l’on a prise pour notre propre voix n’est autre qu’un imposteur : « Au fur et à mesure que nous continuons à pratiquer le “Je te vois !”, nous nous libérons de la plupart de ces interférences énergétiques et notre perception de bien-être physique, de clarté mentale et d’équilibre émotionnel augmente. » Une technique utilisée également par les chamanes comme moyen de libération des empreintes.

« Passeurs » d’énergie

Parmi les professionnels de santé qui veillent à notre équilibre énergétique, le magnétiseur a développé, souvent suite à un choc de vie, sa capacité à percevoir les énergies subtiles, lui permettant de manipuler non seulement son propre fluide vital, mais également les énergies qui l’entourent. « Sa mission consiste à identifier, chez les êtres vivants, les déséquilibres énergétiques susceptibles d’engendrer des troubles physiques et mentaux », explique Fabrice Ruiz. Il se sert principalement de ses mains pour manœuvrer les énergies à l’aide de techniques spécifiques, appelées « passes ».

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