Taïga a quatre ans. En quelques jours, cette chienne se paralyse du train arrière. On lui diagnostique une hernie discale, qui résiste aux traitements. Ses propriétaires l’amènent donc à Catherine Rigal, vétérinaire et praticienne en psychothérapie énergétique, constellations familiales et animales⁽¹⁾. Cette dernière lui administre un soin énergétique, mélange d’ostéopathie et de magnétisme, en se concentrant d’abord sur le corps physique, avant d’interroger les propriétaires sur les changements de vie ayant pu survenir avant ce blocage. Question restée sans réponse. La chienne repart avec un traitement homéopathique pour accélérer la cicatrisation du nerf blessé. Un second soin énergétique, tenant compte des corps subtils de la chienne, est prodigué. Durant celui-ci, la propriétaire confie que leur fils unique de 40 ans est mort un mois plus tôt d’un infarctus… « J’ai senti que quelque chose lâchait chez Taïga. Comme si l’indicible avait pu être exprimé et qu’elle n’avait plus besoin de porter cette souffrance sur son dos pour éviter que ses propriétaires ne s’effondrent », relate la vétérinaire énergéticienne.

Tel maître, tel chien

Au fil de sa pratique, Catherine Rigal note une similitude troublante entre les pathologies de l’animal et celles de son maître. « Dans l’apprentissage des soins énergétiques, les animaux ont été de grands maîtres », admet-elle. Parmi les différents corps énergétiques, le « corps astral » (le troisième, qui englobe le corps physique et le corps éthérique), siège de nos émotions, est surnommé le « corps animal », car il est particulièrement développé chez les animaux. Raison pour laquelle ces derniers seraient capables de ressentir notre état émotionnel et, par conséquent, nos déséquilibres énergétiques. En outre, la conscience animale, moins portée sur le mental que l’homo sapiens et naturellement plus connectée à l’imperceptible, est ultra-réceptive aux soins énergétiques et fondamentalement guérisseuse.

Capteurs sensibles

En matière d’énergies subtiles, les animaux sont les rois ! C’est peu dire qu’ils ont du « flair »… Capteurs d’invisible et de géomagnétisme, ils ressentent les énergies à fleur de poil, plumes et autres écailles. On ne compte plus les accidents, tremblements de terre, incendies et tsunamis pressentis par les animaux, domestiques ou sauvages. Plus mystérieusement, certains se manifestent auprès des mourants, semblant flairer avant l’heure le fluide glacial de la Grande Faucheuse. (Feu) Oscar le chat, hôte d’une unité du Rhode Island Hospital, avait ainsi la curieuse habitude d’aller se lover contre les patients peu avant qu’ils ne meurent. À l’image des magnétiseurs, les animaux semblent avoir un don pour détecter et nettoyer les perturbations énergétiques des personnes et des lieux. En consultation avec le géobiologue Dominique Mounié, à l’occasion d’un emménagement dans un nouveau lieu de vie, je lui avais confié mon étonnement face à la présence inopinée de deux chats des rues (inconnus de notre prédécesseur) : le géobiologue avait conseillé de les laisser venir, car, visiblement, ils jouaient un rôle de « purificateurs » des énergies et des présences dans la maison. Pour Benoît Cholet, cette « médecine » des animaux est opérante⁽²⁾ : « La faune peut être source de soin contre nos parasitages énergétiques. Les chats, par exemple, ont depuis l’Antiquité la réputation d’éloigner les mauvais esprits. »

Guérisseurs de tous poils

On ne compte plus les études récentes qui se penchent sur les énergies guérisseuses des animaux, ces héros de notre quotidien ! Perméables à nos états et à notre énergie vitale, ils offrent une présence apaisante et équilibrante. Avec une faculté singulière : celle de nous (re)synchroniser, pour être en phase avec notre magnétisme naturel et notre équilibre émotionnel. Une étude relayée par le journal Science, réalisée par Nagasawa et al. (2015), révèle que le regard échangé entre l’animal et l’humain provoque un afflux d’ocytocine réciproque, « l’hormone de l’amour, de la confiance et du lien ». Ainsi, chiens, chats, chevaux, hamsters, lapins et autres poissons interviennent dans la « médiation animale » ou « zoothérapie », tant dans la sphère familiale qu’en milieu de soin. En plus d’opérer un rééquilibrage énergétique, ces thérapies, en recréant du lien et du sens, redonnent goût à la vie… et font un effet bœuf !


(1) L’animal, guérisseur de la famille, Catherine Rigal, éd. Le Souffle d’Or, 2024.
(2) Lire dans ce même dossier l'article intitulé « Du parasitage énergétique à la régénération », p. 56.