La géobiologie est une pratique ancestrale, qui permet de réhabiliter le lien
entre un lieu de vie et ses occupants. Mais face au nombre exponentiel
de praticiens, comment être sûr de choisir un professionnel de qualité ?
Voici quelques recommandations.
La géobiologie, au carrefour de la géologie, de la physique et de la biologie, permet de comprendre l’impact de l’environnement sur le vivant. Humains, animaux, plantes et micro-organismes seraient ainsi prompts à développer divers symptômes lorsqu’ils se trouvent à un endroit «?néfaste?». Pour Alain de Luzan, géobiologue depuis trente?ans et président-fondateur de l’École française de géobiologie,
«?les humains devraient se demander si leur lit est bien placé, car ils y passent le tiers de leur vie. Certaines maladies chroniques, dégénératives ou même graves pourraient être évitées en zone neutre, c’est-à-dire à l’écart des veines d’eau et fissures du sous-sol et en dehors de certains réseaux géobiologiques nocifs?: Hartmann, Curry, grand réseau diagonal, etc.?» D’après lui, là où le médecin et le chercheur étudient la maladie à distance du contexte de vie, le géobiologue présente l’avantage d’être à la source. Pour obtenir des résultats tangibles, il faut trouver un professionnel qui détectera avec précision les champs d’influence, et proposera des solutions efficaces.
La sélection du professionnel
La géobiologie n’est pas reconnue et encadrée, aussi quelques précautions sont de mise. Avant toute intervention, un entretien téléphonique vous permettra d’écarter certains profils. La formation du praticien est un point important. Quelques-uns sont autodidactes, d’autres ont suivi une formation en école. Le fait qu’ils adhèrent à un code de déontologie professionnel peut être un indice de sérieux. Dans tous les cas, pour Alain de Luzan, il faut des années de pratique pour devenir un géobiologue efficace.
Le matériel utilisé peut être un indice de professionnalisme. Si auparavant il utilisait ses sens à l’instar du sourcier, le praticien moderne intègre des appareils technologiques. L’équipement de base est classiquement?: une antenne de Lecher, un télémètre laser, des appareils de mesure des champs électriques et magnétiques, des hyperfréquences de téléphonie mobile et de la résistance de la prise de terre.
Ensuite, en fonction de la taille du lieu, l’intervention doit durer plus ou moins une journée. Les prix varient entre 400 et 950 euros environ, mais comme dans toute profession, un tarif élevé n’est pas nécessairement gage de qualité ! Pour éviter les mauvaises surprises, demandez un devis précis avec numéro de Siret, et assurez-vous que la prestation intègre le diagnostic et la réharmonisation.
Enfin, il reste à choisir entre une intervention à distance ou sur place. Sachez qu’à distance, un géobiologue se contente par défaut de méthodes radiesthésiques, qui sont nécessairement moins complètes et plus imprécises qu’un travail effectué « à la source ».
Le diagnostic
Sur place, le géobiologue professionnel établit un plan à l’échelle. Ce document clé lui permettra de reporter les relevés?: veines d’eau souterraines, réseaux géobiologiques qui quadrillent l’espace au sein du champ électromagnétique terrestre et pollutions électromagnétiques artificielles. Alain de Luzan précise que ces dernières
«?peuvent provenir de l’extérieur?: lignes à haute tension, antennes-relais, concentrateurs Linky, radars?; et peuvent être intérieures?: radioréveils, box Internet, wi-fi, fils encastrés à hauteur d’une tête de lit, lampes de chevet mal isolées, fours à micro-ondes, bases DECT de téléphones sans fil?». Selon lui, cette phase
«?d’imprégnation?» lui permet de commencer à ressentir les emplacements nocifs, de les localiser avec précision puis de les reporter sur son plan. À l’inverse, sur le plan, les zones «?saines?» indiqueront les emplacements à privilégier pour nos meubles, nos plantes, ou les espaces de vie de nos animaux.
Comprendre l’impact de l'environnement sur le vivant
La réharmonisation
La phase d’harmonisation du lieu est l’aboutissement. Le professionnel fait des recommandations pour optimiser la santé des occupants, les mettre à l’écart des perturbations et il indique les mesures qui réduiront les nuisances de manière durable.Alain de Luzan prévient que certains géobiologues
«?peuvent vous proposer une multitude d’objets ‘‘émetteurs de formes’’ tels que des pyramides, des œufs en céramique, des ‘‘solides de Platon’’, des cristaux, des menhirs, des étoiles de David, des appareils à brancher bons à tout faire. Or ce n’est pas parce qu’un objet vibre bien qu’il protège des perturbations?». Selon lui :
«?L’acupuncture des sols ne marche pas davantage. Les barres de cuivre saturent.?» Pour les pollutions électromagnétiques d’origine artificielle toutefois, certains dispositifs sont efficaces?: amélioration de la prise de terre, câbles et gaines blindés, rideaux anti-ondes, commandes à distance, interrupteurs automatiques de champs... Enfin, l’essence de la biologie nous indique la meilleure stratégie : celle de s’adapter à ce que propose la nature, et de réaménager l’espace en fonction des zones d’influence, plus ou moins vertueuses.