Voici quelques actualités pour cette période du 15 septembre 2022 : sauvegarde d’espaces naturels, agriculture citadine, innovations pour pallier le problème de l’eau potable et découverte de squelettes de dinosaures...
Art de vivre
Pok Rie/Pexels
NATURE – 1,3 million de km² de biosphère
Zones côtières pittoresques, mosaïques de forêts, lacs de haute montagne, les réserves de biosphère permettent la valorisation et la sauvegarde d’espaces naturels, de la faune et de la flore. Les 738 sites dans 134 pays concilient la conservation de la biodiversité et son utilisation durable. L’UNESCO comprend, depuis juin dernier, onze nouvelles réserves de biosphère dans neuf pays. « Grâce à ces nouvelles désignations, les réserves de biosphère de l’UNESCO couvrent désormais une surface protégée de plus de 1,3 million de km² à l’échelle mondiale », précisait Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO, sur le site de la célèbre organisation.
Les nouvelles désignations sont les suivantes : Sunshine Coast (Australie), Doumba-Rey (Cameroun), Sena Oura (Tchad), Dedoplistskaro et les trois rivières Alazani (Géorgie), Bourabaï et Markakol (Kazakhstan), lac Khövsgöl (Mongolie), Harrat Uwayrid (Arabie Saoudite),
Kafué (Zambie) et Chimanimani (Zimbabwe).
LABORATOIRE – vitamines urbaines
En ville, avec l’hydroponie, on peut produire 17 kilos de concombre par mètre carré en une année, alors que la production paysanne n’en fournit que 3,8 kilos.
Jardins partagés, cultures sur les toits des immeubles, fermes verticales et même parkings abandonnés, la culture des fruits et légumes est foisonnante en ville. Les salades, les tomates et les pommes de terre citadines se plaisent à pousser dans les jardins urbains, tout comme les brocolis et autres choux. Une équipe de l’université de Lancaster (Royaume-Uni) a effectué une synthèse de deux cents études menées dans 53 pays. Nous apprenons que dans les fermes, la production sous abri de laitues, concombres et tubercules permet des rendements deux à quatre fois supérieurs qu’en plein champ. Cependant, avec la culture hors sol et les semences standardisées, les tomates, par exemple, auraient perdu plus de 50 % de leur apport en vitamine C. De plus, avec cette façon de faire, l’énergie et l’arrosage nécessaire sont largement supérieurs par rapport à l’agriculture conventionnelle. À Paris, l’exploitation « Nature Urbaine » (NU) serait la plus grande ferme urbaine en toiture d’Europe, une aubaine pour les Parisiens amateurs d’aubergines et autres légumes nécessaires à la conception de bonnes ratatouilles durant l’hiver. Situé sur le toit du pavillon 6 de Paris Expo Porte de Versailles, le « rooftop maraîcher » occupera, à terme, une surface de 14 000 mètres carrés.
INITIATIVE(S) – quand l’eau douce coule à flots
« Vous ne résoudrez jamais la pauvreté sans résoudre les problèmes d’eau et d’assainissement », déclarait l’acteur Matt Damon ; d’après l’OMS, la moitié de la population mondiale se trouvera en situation de stress hydrique en 2025. Heureusement, des innovations peuvent quelque peu dissoudre les inquiétudes actuelles.
Au Maroc, au sommet de la montagne Boutmezguida, des filets captent le brouillard afin de le transformer en eau potable (jusqu’à 37 000 litres d’eau par jour de brouillard). « Moissonner le brouillard » étant une stratégie trois fois moins coûteuse, Aïssa Derhem, président de l’association Dar Si Hmad pour le développement, l’éducation et la culture, n’hésite pas à parler de « révolution ».
D’autres idées sont devenues réalité, comme des éoliennes et des hydro-panneaux qui captent l’humidité de l’air.
Pour les baroudeurs en herbe, des systèmes portatifs qui transforment l’eau salée en eau douce sont déjà fonctionnels, comme le jerrican élaboré par la biochimiste Petra Wadström, ou le système lancé par Jongyoon Han, et dévoilé au printemps dernier par des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology).
INSOLITE – des dinosaures sans chair et en os
Au Portugal, à Pombal, un homme avait fait la découverte dans son jardin, en 2017, des premiers éléments d’un squelette de sauropode. Le dinosaure mesurait approximativement 25 mètres à l’époque où il était constitué de chair et d’os. Ses restes en feraient aujourd’hui le plus grand fossile de sauropode découvert en Europe.
Outre-Atlantique, cet été, l’une des plus longues suites d’empreintes de dinosaures est apparue dans le lit d’un cours d’eau tari. « La rivière s’est complètement asséchée dans la plupart des endroits, ce qui a permis de révéler de nouvelles traces dans le parc », a déclaré le 23 août une responsable du département en charge des parcs et de la faune du Texas. Ces traces d’Acrocanthosaurus seraient vieilles de 113 millions d’années.
De formation scientifique, Thierry Penin s’est nourri de rencontres avec des maîtres spirituels avant d’expérimenter et d'apprendre de nombreuses techniques de soins énergétiques.
Animateur radio/ TV depuis plus de vingt ans, il explore les mondes subtils et la parapsychologie à travers des interviews de chercheurs et de grands noms du développement personnel et de la spiritualité, afin d’ouvrir les esprits et de favoriser les prises de conscience.
Il est journaliste pour Inexploré depuis 202 ...
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