L’IA sonnera-t-elle la fin de l’humanité ? Des loups mutants aideront-ils à prévenir le cancer ? Une simulation terrestre de la vie sur Mars permettra-t-elle de préparer une mission sur la planète rouge ?
Initiative - vous souhaitez vivre une simulation martienne ? Contactez la Nasa !
La NASA propose une expérience unique en son genre à quelques chanceux : vivre un an dans un habitat simulant les conditions (et les défis) de la vie sur Mars. Les prérequis ? Résider aux États-Unis, parler couramment l’anglais, être en bonne santé, ne pas fumer et avoir entre 30 et 55 ans. Une expertise scientifique est par ailleurs exigée.
En quoi consiste exactement cette épopée ? Les quatre membres recrutés vivront pendant douze mois à l’intérieur du Mars Dune Alpha, un habitat d’environ 158 mètres carrés situé à Houston (Texas). Les difficultés y seront nombreuses : ressources limitées, pannes d’équipements, problèmes de communication avec l’équipe « restée sur Terre »… Les journées seront consacrées à des sorties simulées dans l’espace, des opérations robotiques, ou la gestion de cultures. La mission débutera au printemps 2025, et les candidatures doivent être envoyées au plus tard le 2 avril 2024…
Nature - des loups mutants à Tchernobyl
Les animaux vivant dans la zone interdite de Tchernobyl semblent avoir subi des changements biologiques pour le moins inhabituels… Selon une nouvelle étude, les loups gris qui ont élu domicile autour du réacteur nucléaire semblent s’être très bien adaptés à cet environnement hostile.
La D
re Cara Love, biologiste évolutionniste américaine, a suivi les mouvements de ces animaux grâce à des colliers radio. Il en ressort qu’ils sont exposés chaque jour à plus de six fois la limite légale de radioprotection pour un humain. La spécialiste a par ailleurs découvert qu’une partie de l’information génétique des loups était singulièrement résistante au cancer. Une mutation protectrice qui pourrait permettre un jour d’aider les scientifiques à développer des traitements préventifs chez l’homme.
Laboratoire - des « preuves irréfutables » d’une différence de fonctionnement cérébral entre hommes et femmes ?
Identifier le sexe d’une personne en analysant le schéma d’activation de son cerveau ? C’est désormais possible, et les résultats sont fiables à 90 %…
Cette étude de l’université Stanford, aux États-Unis, fait appel à l’intelligence artificielle pour analyser les données. Les conclusions apporteraient la preuve que les cerveaux masculin et féminin ne fonctionnent pas de la même façon. Des résultats qualifiés par la personne qui a dirigé l’étude de « très surprenants » par leur solidité. Les études menées jusqu’à présent avaient en effet échoué à trouver des différences cérébrales sexuées fiables au-delà de quelques points structurels. Cette première découverte pourrait se révéler utile à la compréhension de certains troubles neurologiques ou psychiatriques dont les caractéristiques diffèrent selon le sexe du patient.
Insolite - l’IA, vers la fin de l’humanité ?
Dans une récente interview pour
The Guardian, le chercheur Eliezer Yudkowsky, spécialiste de l’intelligence artificielle, met en garde contre son évolution rapide. Il estime que l’IA pourrait éliminer l’humanité… d’ici seulement quelques années !
Que penser de ce sombre présage ? Selon lui, une IA superintelligente pourrait agir de manière imprévisible et indépendante, avec une vitesse de pensée qui dépasse de loin toute organisation humaine. Il en résulterait, selon lui, un scénario de fin de l’humanité comparable à ceux des films
Terminator et
Matrix. Heureusement, les avis sur l’impact de l’intelligence artificielle varient grandement parmi les chercheurs, et d’autres experts envisagent un avenir où l’IA transformera positivement notre quotidien. Des scénarios qui soulignent l’importance d’un dialogue continu sur la manière dont la société choisit d’adopter et de réguler la technologie.