De la terre ferme au firmament, nous avons été captivés par un papillon qui s’adapte au climat, des formations de galaxies inouïes, des projets inventifs dans l’espace et un réseau millénaire de villes interconnectées en Amazonie !
Laboratoire – des formations de galaxies stupéfiantes
L’Univers est tellement vaste que tout peut s’y produire, et nous découvrirons encore certainement beaucoup de ses majestueuses et énigmatiques créations célestes. Deux d’entre elles l’ont d’ailleurs été récemment.
La première : un anneau géant.
Des chercheurs de l’université du Lancashire central (Angleterre) ont détecté un amas de galaxies appelé « Grand anneau », d’un diamètre de 1,3 milliard d’années-lumière. Cette monumentale spirale complexe située près de la constellation du Bouvier soulève des questions autour des modèles cosmologiques actuels, puisque sa taille dépasse les limites théoriques. Il ne reste plus qu’à comprendre comment s’est formée une telle structure cosmique.
La seconde : une étrange galaxie sans étoiles.
Comme pétrifiée dans son état primordial depuis des milliards d’années, la galaxie nommée J0613+52 n’est constituée que de gaz, sans aucune étoile à l’horizon.
Ce sont des chercheurs de l’Observatoire de Green Bank qui ont découvert accidentellement cet objet présentant certaines des caractéristiques d’une galaxie spirale. Cependant, son absence d’étoiles visibles suggère qu’elle n’a pas évolué depuis la naissance de l’Univers. Il est possible que cette galaxie vide d’étoiles n’ait pas subi d’interaction gravitationnelle propice à sa transformation.
Nature – un papillon modifie ses ailes pour s’adapter au climat
Si nous cherchons des solutions à l’évolution du climat, la nature, elle, ne manque pas d’ingéniosité pour s'en accommoder.
Le Myrtil a d’ailleurs fait preuve d’une adaptation surprenante, selon une étude de l’université britannique d’Exeter. En effet, habituées à vivre dans des environnements plus chauds, les femelles de ce papillon présentent moins de taches sur leurs ailes. Appelées « ocelles », ces taches arrondies ressemblant à des yeux servent avant tout à effrayer les prédateurs, mais l’étude montre qu’elles permettent aussi aux papillons de s’adapter aux conditions environnementales.
Ainsi, en réduisant le nombre de taches sur leurs ailes, les papillons seraient plus à même de supporter des conditions sèches et chaudes.
Initiative – des projets astucieux dans l’espace
Avec jusqu’à 60 000 satellites en orbite prévus pour 2023, la pollution spatiale est dans le viseur des scientifiques. D’ailleurs, la start-up japonaise EX-Fusion propose une solution singulière pour lutter contre les déchets spatiaux de petite taille. Plutôt que de les faire exploser, la société envisage d’utiliser un canon laser depuis le sol pour déplacer ces débris. Après une opération de repérage, le laser agirait en modifiant leur orbite, de façon à les rediriger dans l’atmosphère afin qu’ils s’y consument.
De son côté, le projet SOLSPACE offre, grâce à ces miroirs spatiaux, une technologie novatrice pour maximiser la production d’énergie solaire au moyen de réflecteurs satellitaires ultralégers en orbite.
Il suffit pour cela de diriger la lumière du soleil vers les parcs solaires terrestres, en vue d’optimiser la production d’énergie photovoltaïque. Chaque satellite serait équipé d’un réflecteur hexagonal pouvant éclairer une zone de 10 kilomètres carrés pendant environ 17 minutes pour fournir une quantité supplémentaire d’énergie de 34 à 36 mégawattheures à chaque passage. Une initiative astucieuse pendant les périodes les moins lumineuses.
Insolite – une mégacité millénaire découverte en Amazonie
Il s’agit d’une découverte colossale : un réseau de villes interconnectées vieilles de 1 500 à 3 000 ans en Amazonie équatorienne. C’est grâce à la technologie Lidar utilisée par une équipe dirigée par l’archéologue français Stéphen Rostain du CNRS que ces structures complexes ont été repérées à travers l’épaisse forêt amazonienne.
Les 6 000 plateformes surélevées sur une zone de 300 kilomètres carrés révèlent l’existence d’une civilisation inconnue qui aurait précédé l’arrivée des Européens dans ce secteur. D’ailleurs, des routes rectilignes allant jusqu’à 25 kilomètres sont également apparues. Les causes de la disparition de cette civilisation restent floues, même si la présence de cendres volcaniques suggère le déplacement de la population en raison des éruptions.
Par ailleurs, ces découvertes remettent en question l’idée selon laquelle la région n’avait jamais été explorée avant l’arrivée de Christophe Colomb. En effet, ce site aurait pu abriter une peuplade de 15 000 à 30 000 personnes.