Le Dr Eben Alexander, neurochirurgien très cartésien, a vécu une EMI suite à un cas sévère de méningite bactérienne. Récit de son voyage de conscience pendant son coma, au cours duquel il allait trouver une réponse à la question qui l’interrogeait depuis longtemps : existe-t-il réellement une source divine aimante quelque part ?
Au-delà
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Lorsque le fils du Dr Eben Alexander alla voir son père plongé dans le coma dans l’unité de soins intensifs, il eut l’impression que le corps physique de son père était bien là, mais que le papa qu’il connaissait était parti... Quant au Dr Alexander, il expérimentait la première phase de son voyage intérieur. Extrait de son livre « La Preuve du paradis ».
Je n’avais pas de corps – pas dont j’avais conscience en tout cas. J’étais simplement... là, dans cet endroit où l’obscurité pulsait, martelait. (...)
Je ne peux pas dire quand ça a commencé exactement, mais à un certain point je me suis mis à avoir conscience de la présence d’objets autour de moi. Ils étaient un peu comme des racines, un peu comme des vaisseaux sanguins dans un gros ventre boueux. Ils émettaient un rougeoiement sombre et sale, venaient de très haut et plongeaient aussi loin vers le bas. Rétrospectivement, regarder tout cela était comme être une taupe ou un ver de terre, enfoui profondément dans le sol et cependant capable de percevoir la matrice enchevêtrée des racines et des plantes autour. C’est pourquoi, en repensant à cet endroit par la suite, j’en suis venu à l’appeler Monde Vu du Ver de terre. (...)
Le Dr Alexander ressentit ce Monde Vu du Ver de terre comme un monde inférieur angoissant. Mais son expérience changea : une force le tira vers d’autres mondes, de plus en plus lumineux. Il voyagea ainsi à travers de magnifiques paysages, accompagné d’une belle jeune femme. Il fit ensuite l’expérience d’un vide immense très réconfortant, qu’il appela le « Cœur ». Au fur et à mesure, il pris le contrôle et choisit de se déplacer entre ces mondes inférieurs et supérieurs, entre l’ombre et la lumière.
Aussi étrange que cela semble, ma situation était assez proche de celle d’un fœtus dans un utérus. Le fœtus flotte dans l’utérus associé au placenta qui le nourrit et permet ses relations avec l’omniprésente mais pourtant invisible mère. Dans ce cas, la « mère » était Dieu, le Créateur, la Source qui est responsable de la création de l’univers et de tout ce qu’il contient. Cet Etre était si proche qu’il semblait n’y avoir aucune distance entre Dieu et moi. Et en même temps je pouvais sentir l’immensité infinie du Créateur (...).
Je retournais, je m’éloignais du Cœur. Sa brillante noirceur d’encre s’est fondue dans le vert panorama du Passage avec tous ses paysages éblouissants. En regardant vers le bas, j’ai vu de nouveau les villageois, les arbres, les rivières étincelantes et les chutes, de même que les êtres angéliques qui formaient un arc au-dessus.
Ma compagne était présente également. Elle avait bien sûr été là tout au long de mon voyage dans le Cœur, sous forme d’une sphère de lumière. Mais elle avait maintenant repris sa forme humaine. Elle portait la même belle robe, et en la revoyant j’étais comme un enfant perdu dans une grande ville étrangère qui croise soudain un visage familier. Quel cadeau ! « Nous te montrerons beaucoup de choses, puis tu retourneras. » Ce message, qui m’avait été délivré sans aucun mot à l’entrée de l’obscurité sans fond du Cœur, me revenait maintenant. Et je comprenais également où je « retournais ». Le Monde Vu du Ver de terre où j’avais commencé cette odyssée. (...)
Mais pourquoi le visitais-je à nouveau ? La réponse est venue à moi de la même façon, instantanée et non verbale, que les réponses m’étaient parvenues dans le monde supérieur. Toute cette aventure, commençais-je à comprendre, était une sorte de visite – un genre de grand panorama de l’invisible, de la face spirituelle de l’existence. Et comme toutes les bonnes visites, cela incluait tous les étages et tous les niveaux. (...)
Dans les mondes supérieurs, ainsi que je l’ai peu à peu découvert, connaître et être capable de penser à quelque chose suffit pour se déplacer dans sa direction. Penser à la mélodie tournoyante suffisait à la faire venir, et désirer les mondes supérieurs m’y emmenait. Plus je devenais familier avec le plan supérieur et plus il m’était facile d’y retourner. Pendant la période que j’ai passée hors de mon corps, j’ai fait ce déplacement aller-retour, depuis l’obscurité boueuse du Monde Vu du Ver de terre à la brillance émeraude du Passage, puis dans l’intense noirceur sacrée du Cœur, un grand nombre de fois. (…)
Cela ne veut pas dire que j’ai vu la totalité de l’univers, ni lors de mon premier voyage depuis le Monde Vu du Ver de terre jusqu’au Cœur ni lors des suivants. En fait, l’une des vérités qui m’était enseignée dans le Cœur à chaque fois que j’y retournais était à quel point il est impossible de comprendre tout ce qui existe – que ce soit sous son aspect physique/visible ou son aspect spirituel/invisible (bien plus grand), sans même mentionner les innombrables autres univers qui existent ou ont existé.
Mais rien de tout cela n’avait d’importance, car j’avais déjà reçu l’enseignement d’une chose – la seule chose – qui, en dernière analyse, comptait vraiment. J’avais d’abord reçu cet enseignement de la part de ma compagne sur l’aile du papillon lors de ma première entrée dans le Passage. Il était venu en trois parties, et pour le mettre à nouveau en mots (car bien sûr ce fut d’abord délivré sans mots), cela donnait quelque chose comme ça : « Tu es aimé et chéri. Il n’y a rien dont tu doives avoir peur. Il n’y a rien que tu puisses faire mal.»
Si je devais concentrer ce message en une seule phrase, cela donnerait : « Tu es aimé. » Et si je devais le résumer encore davantage, en un seul mot, ce serait (bien sûr) tout simplement : Amour.
L’amour est sans aucun doute la base de toute chose. Non pas un amour abstrait, difficile à comprendre, mais l’amour au quotidien que tout le monde connaît – le genre d’amour que nous ressentons lorsque nous regardons notre partenaire de vie et nos enfants, ou même nos animaux familiers. Dans sa forme la plus pure et la plus puissante, cet amour n’est ni jaloux ni égoïste, mais inconditionnel. C’est la réalité des réalités, la glorieuse et insondable vérité qui vit et respire au cœur de chaque chose qui existe ou existera jamais, et aucune compréhension même approximative de qui - et de ce que - nous sommes ne peut être atteinte par celui qui l’ignore et ne l’incarne pas dans chacun de ses actes.
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