La Terre serait parcourue d'un réseau d'énergies subtiles.
De quelle manière agit-il sur notre corps et notre environnement ?
Explications et enquête sur les énergies libres aux côtés d'Alain Boudet.
Sciences
D.R.
Alain Boudet est docteur en sciences physiques et ingénieur diplômé de l’Ecole Centrale de Paris. Il a fait une carrière de chercheur au CNRS sur les microstructures des polymères. Parallèlement, il s’intéresse depuis les années 1970 au potentiel de l’être humain et s’est formé à la psychologie biodynamique, à l’éducation musicale et vocale, ainsi qu’à des approches bioénergétiques et spirituelles. Il poursuit aujourd’hui une carrière de thérapeute, auteur et conférencier.
Vous écrivez que la Terre est parcourue de lignes formant un réseau d’énergies subtiles qui est en résonance avec nos corps. Comment le scientifique en vous ne censure-t-il pas ces informations ?
L’idée qu’il y ait des réseaux et que ce soit lié à notre corps vient davantage de ma pratique de thérapeute énergéticien, de praticien de yoga et des études spirituelles que je conduis depuis 1974. J’ai commencé à cette époque à m’intéresser aux médecines naturelles, au corps, à l’énergétique. Le scientifique en moi ne censure pas ces informations parce que ce qui m’intéresse n’est pas de renfermer des faits dans un dogme préétabli qui dirait qu’il n’y a rien en dehors de la matière, mais au contraire d’être ouvert à tout phénomène. Selon moi, le phénomène énergétique - que ce soit sur la terre ou dans le corps, près des mégalithes, dans les églises, etc. - est un fait reconnu, en dehors de la science académique certes, mais ce sont des expériences que font des milliers de gens. J’ai une triple approche : le scientifique qui cherche à comprendre le monde, mais en ne censurant aucun phénomène, puis le thérapeute énergéticien, psychologue, et il y a aussi l’étudiant en spiritualité que je suis toujours. Les trois participent au même but : comprendre qui nous sommes, quel est notre rôle, comment fonctionne le monde et comment nous fonctionnons avec ce monde. On reste un étudiant toute sa vie, et dans le domaine spirituel nous sommes des enfants d’école maternelle qui ne comprennent pas grand-chose aux plans supérieurs et au but de la vie.
On parle beaucoup aujourd’hui d’ondes scalaires, en lien avec Tesla et l’énergie libre. Y voyez-vous des passerelles entre la science et les énergies subtiles ?
Je suis en train d’étudier ce domaine et je ne dispose encore que d’informations très rudimentaires. Toutefois, j’ai constaté que dans le domaine de l’énergie libre, c’est-à-dire celle qui est disponible dans un vaste réservoir qui emplit l’univers, il y a un aspect dont aucune théorie académique ne tient compte, c’est ce qu’on appelle les champs de torsion; le fait qu’il existe des forces en spirale. Les théories académiques décrivent des électrons, des photons, qui parcourent l’espace en ligne droite, s’entrechoquent, apparaissent, disparaissent, etc., mais on ne parle jamais d’une force qui les fait se mouvoir en hélice. Pourtant, un chercheur russe, Nikolaï Kozyrev, et son équipe ont étudié ces questions et certains de leurs articles sont traduits en anglais. Il a été emprisonné dans les années 1930 en tant que dissident et a utilisé ce temps pour faire des recherches théoriques très approfondies. Une fois délivré, il a mis en œuvre des expériences minutieuses et innombrables pour vérifier et parfaire sa théorie. L’Américain Tom Bearden a également travaillé dans ce domaine sous la dénomination d’ondes scalaires en effet.
En découvrant que l’univers est rempli d’une énergie subtile du type champ de torsion, on touche à des notions fondamentales qui sont décrites dans les textes anciens comme la Kabbale ou dans les textes védiques des Upanishads sous la dénomination de Prakriti. L’Univers est construit en niveaux qui sont de plus en plus subtils lorsqu’on s’élève, et qui sont détenteurs d’informations de plus en plus générales. Dans les enseignements spirituels actuels, on le retraduit en disant qu’il s’agit de dimensions ou de niveaux de densité différente. Rudolph Steiner a lui aussi décrit ces niveaux. La science essaie de retrouver cela mais elle n’a accès qu’au niveau immédiatement supérieur à la matière. Les champs de torsion restent au niveau énergétique, qui concerne les technologies, la guérison, une ouverture de conscience et les phénomènes paranormaux comme la vision à distance… Mais il existe des niveaux supérieurs dans lesquels sont inscrits des orientations pour l’humanité, des programmes, des informations… qui sont organisés comme une sorte de hiérarchie.
Croyez-vous à la réalité des machines dites à énergie libre, ou énergie de point zéro ?
Oui, cela existe déjà. Tesla avait trouvé certaines choses, mais des machines existent aujourd’hui. Bruce de Palma, le frère du cinéaste Brian, a inventé une machine, la N Machine Il a travaillé avec l’ingénieur indien Paramahamsa Tewari qui a aussi développé sa propre machine. Cette réalité n’est pas reconnue publiquement, car certains pourraient s’accaparer ces outils pour exercer un pouvoir sur les autres, sans être guidés par une orientation spirituelle élevée. Il y a donc un certain blocage qui s’exerce à un niveau supérieur. Et il existe aussi des pressions des lobbies énergétiques qui luttent pour maintenir leur influence. La machine de Tewari (Reactionless Generator) fonctionne et son système a même été approuvé par le gouvernement indien, mais ces gens sont obligés de travailler seuls, sans moyens, alors que les recherches classiques bénéficient de millions de dollars.
Revenons à votre livre. Quels sont les lieux sacrés les plus importants ?
On ne peut pas vraiment répondre de façon précise. Il s’agit de sensations, qui varient selon les personnes, mais certains lieux sont extrêmement inspirants ; on s’y sent élevé, parfois même euphorique. Par exemple je suis allé au Machu Picchu et ce qu’on peut y ressentir est assez incroyable. Ce sont des lieux qui nous mettent dans un état spécial. Il y a des lieux particulièrement intéressants sur la planète, comme Angkor Vat au Cambodge, l’île d’Hawaï, le Mont Shasta aux États-Unis, le lac Titicaca au Pérou, Glastonbury et Stonehenge en Angleterre, le roc Uluru en Australie, le désert du Taklamakan en Chine, etc. Mais d’autres lieux un peu partout sont situés à des emplacements précis de la grille énergétique et servent donc de relais entre l’énergie du ciel et l’énergie de la terre. Ils permettent à cette énergie de circuler dans la grille et de nourrir la Terre mais aussi d’orienter son évolution. Ils ont créé des vortex, des colonnes d’énergie subtile qui permettent à des informations, en provenance des plans supérieurs, de descendre dans la grille énergétique et d’ensemencer la Terre. C’est pourquoi la Terre, grâce à ces lieux sacrés qui pilotent la grille énergétique, a vu l’apparition de différentes civilisations au cours des cycles anciens. Il y a eu la civilisation du désert de Gobi par exemple, qui est devenu un désert à la fin de ce cycle, le cycle de l’Himalaya, et avant, celui de l’Atlantide. Aujourd’hui, ce sont les Andes qui prennent le relais. Ces activations ont pu avoir lieu grâce à ces portails qui facilitaient cet ensemencement. La grande pyramide d’Egypte, Kheops, a joué un rôle particulier par le passé et c’est encore le cas aujourd’hui. Elle est certainement plus ancienne que ce que nous dit l’archéologie car il n’existe aucun moyen de dater la pierre mais seulement les vestiges trouvés autour. Elle relie l’humanité aux civilisations d’Orion.
En quoi la période que nous vivons est-elle particulière ?
On voit qu’il y a de plus en plus de catastrophes naturelles, de changements géophysiques, géoclimatiques, économiques… On peut se dire que cela a déjà eu lieu au Moyen Âge, que c’est normal. Mais en fait, de plus en plus de personnes pensent que nous sommes à la fin d’un cycle. Les personnes sensitives confirment ce que nous disent les traditions aussi bien chrétiennes qu’hindoues ou amérindiennes. Nous arrivons à la fin d’un cycle de 26 000 ans environ et les changements de cycles indiquent que l’humanité est en train de changer au niveau de sa conscience. Elle est invitée à se libérer de toutes les forces de division et d’illusion, ce qu’on appelle la maya dans l’hindouisme, qui nous font croire que l’on est isolé les uns des autres et que l’on peut agir uniquement pour son bien personnel. Le défi est de comprendre que cette conception n’est qu’un petit fragment de nous, la seule que notre regard voyait jusqu’à présent, et que le nouveau cycle va nous ouvrir les yeux, plutôt le 3e œil, et réveiller le corps, les sensations du corps. Notre corps a beaucoup plus de possibilités en termes de perceptions, mais c’est une sensibilité qui a été réduite par notre mental. On parle aussi d’apocalypse, qui signifie révélation et indique également la fin de l’illusion, de l’ignorance ; ce qui nous permettra d’être en connexion beaucoup plus directe avec les réalités supérieures, comme si la pièce sombre dans laquelle nous nous trouvons était soudainement éclairée.
Cela veut-il dire qu’il y a un dessein, un plan ?
Oui, il y a un plan. C’est du domaine de la foi et je ne peux pas le prouver mais pour moi c’est clair. Cela a été enseigné partout et c’est surtout depuis l’avènement de la science pure et dure depuis 300 ans que nous avons été coupés de cela. Le plan, pour ce que j’en ai compris et ressenti, consiste à réaliser notre divinité dans la matière. Ce qui veut dire surtout intégrer en nous cette énergie d’amour - j’ai parfois un peu de mal à prononcer ce mot qui est tant galvaudé -, mais disons de compréhension de l’autre, de bienveillance, de fraternité. L’autre facette est la sagesse : je peux me libérer de mes peurs, comprendre par l’intelligence qui je suis et ce que j’ai à réaliser pour développer l’amour.
Il s’agit de spiritualiser la matière comme le disait Sri Aurobindo.
Exactement. L’idée n’est pas de fuir ce monde violent mais au contraire d’implanter cette fraternité, ce monde de lumière et de compréhension mutuelle. Cependant il ne s’agit là que d’un premier niveau. Une fois qu’on a fait cela, qui est comme une purification, la page est blanche, le terrain est vierge. À nous de construire quelque chose d’autre, et c’est au-delà de ce que l’on peut imaginer maintenant.
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