De nombreuses initiatives émergent ces dernières années avec le dessein de rapprocher l’humain de la nature. Des sentiers forestiers aux animaux, en passant par les plantes, ces « écothérapies », comme on les nomme, se développent de plus en plus ! Focus sur trois d’entre elles.
Nature
Getty Images
L’être humain n’a jamais été aussi éloigné de la nature. En effet, de nos jours, plus de la moitié de la population mondiale vit en ville. Pourtant, plusieurs études ont démontré l’influence bénéfique du contact avec la nature sur la santé physique et mentale, et sur le bien-être en général.
Parmi ces thérapies de la nature se trouvent les écothérapies, définies par le psychologue et écothérapeute Thomas Busigny comme « un ensemble de pratiques thérapeutiques basées sur l’interaction entre l’homme et le reste du vivant [dont l’intention] est de (re)mettre l’humain en mouvement et en relation avec son environnement naturel, dans le but de contribuer de façon positive à la santé physique et mentale, et plus généralement à la santé globale ». Touchant de nombreuses personnes désireuses de trouver une voie de guérison dans la nature, les écothérapies peuvent se décliner en plusieurs branches.
L’immersion en nature : la sylvothérapie
Pour bénéficier des effets de la nature sur la santé, rien de mieux qu’une plongée en son cœur ! Dans leur livre L’écopsychologie, la psychothérapeute Marie Romanens et le psychologue Patrick Guérin indiquent que « l’immersion dans des espaces sauvages permet de libérer la personne de ses habitus et de ses liens technologiques. Elle stimule ses sens, émoussés par la vie urbaine, et la met en contact avec l’être instinctuel qui plonge ses racines profondes dans l’histoire de l’évolution. »
Ces dernières années, c’est l’immersion en forêt – la sylvothérapie – qui a le vent en poupe. Selon Alix Cosquer, chercheuse en psychologie environnementale et autrice d’un livre sur le sujet, « cette thérapie forestière recouvre une diversité de recherches et de pratiques autour de la santé et du bien-être, qui s’appuient sur l’immersion des personnes dans un espace forestier ». Originaire du Japon où on l’appelle shinrin yoku, la sylvothérapie repose essentiellement sur la pratique du « bain de forêt ». Celle-ci se compose d’activités de connexion sensorielle et émotionnelle, qui se déroulent dans un rythme lent, favorisant l’entrée dans un état de réceptivité. D’après Nathalie Guiffault, sylvothérapeute basée à Lausanne, « le bain de forêt est un excellent moyen de vous détendre. Vous apaisez votre esprit tout en prenant conscience de votre corps. Vous vous reconnectez à vos sens. De plus, en étant au cœur de l’environnement forestier, vous bénéficiez de ses bienfaits. » En effet, comme l’ont démontré de nombreuses études menées ces 40 dernières années à travers le monde, le bain de forêt a pour conséquence de faciliter la restauration et l’amélioration de la santé mentale et physique, comme la diminution du stress et de l’anxiété grâce à l’activation du système nerveux parasympathique, une stimulation du système immunitaire par la présence des monoterpènes émis par les arbres et les ions négatifs, etc. Le bain de forêt est aujourd’hui reconnu comme une méthode de prévention sanitaire dans plusieurs régions du monde, comme au Japon depuis 1982 par l’Agence forestière du Japon, mais également en Europe, dans la commune belge de Tenneville-les-Bains ou celle d’Hostens en Gironde, qui ont mis en place des parcours de bains de forêt accessibles à tous.
Chiens, chats, chevaux et autres animaux nous connectent à la magie du lien, par-delà les mots et les mondes. Dans un témoignage croisé émouvant, Peggy Reboul et son cheval Andaluz nous dévoilent leur flamme jumelle.
La communication biocellulaire intrigue depuis le début du siècle passé.
Mais en quoi consiste-t-elle également ? Découverte d'une approche
du vivant qui remet en cause toutes nos idées reçues
sur la nature, à travers cet extrait du livre "Les nouvelles ...
Est-ce le mystère insondable de ses forêts de légende ?
La brume fantomatique courant sur les landes, qui brouille la frontière entre le visible
et l’invisible ? Ou l’énergie puissante de ses mégalithes ? … Quoi qu’il en soit,
la Bretagne est une terre ...
Jusqu’à quel point une espèce animale peut-elle avoir un impact positif sur son environnement ? Au Parc Yellowstone, le loups vont jusqu’à changer le comportement des rivières.
Cercles de femmes, Tentes rouges, Conseil des 13 grands-mères indigènes… Dans ces temps de changement, des femmes se rassemblent, décidées à jouer un rôle nouveau dans la transformation du monde.
Hautement menacés par nos traitements, les sols pourraient s’avérer infertiles d’ici 60 ans. Le yogi Sadhguru tente de sensibiliser à leur sauvegarde par un périple international.
Elles nous sont essentielles, elles communiquent entre elles et ont des pouvoirs
extraordinaires : les plantes se mettent à notre diapason et chantent la mélodie
singulière de notre guérison. Rencontre avec des spécialistes qui écoutent leur
musique.
L’INREES utilise des cookies nécessaires au bon fonctionnement
technique du site internet. Ces cookies sont indispensables pour
permettre la connexion à votre compte, optimiser votre navigation et
sécuriser les processus de commande. L’INREES n’utilise pas de
cookies paramétrables. En cliquant sur ‘accepter’ vous acceptez ces
cookies strictement nécessaires à une expérience de navigation sur
notre site.
[En savoir plus][Accepter][Refuser]