En exclusivité pour Inexploré, l’explorateur Thierry Jamin a accepté de répondre à nos questions afin d’éclairer cette affaire extraordinaire des momies de Nazca.
Cosmos
Inkarri Cusco
Quelles sont les avancées et découvertes depuis la publication de votre livre ?
Depuis la publication de mon livre Les momies non humaines de Nazca, l’équipe de chercheurs de l’université nationale San Luis Gonzaga d’Ica (UNICA) a commencé son travail d’étude et d’analyse sur les momies que nous leur avons remises en juillet 2019. Ces momies concernent Maria, Wawita (une momie d’enfant dont les mains et les pieds avaient été mutilés), Albert et Victoria. Cette équipe est dirigée par l’anthropologue Roger Zuñiga. Au début de l’année 2020, ils sont même parvenus à récupérer un autre spécimen, de type « humanoïde reptilien », qu’ils ont baptisé Luisa, en l’honneur de l’université San Luis Gonzaga.
En février 2020, l’équipe du Dr Zuñiga a réalisé de nouveau des tomographies de haute résolution dans une clinique de Lima avec un scanner de 128 coupes. Les résultats sont intéressants car, malgré ce que prétendent certains détracteurs de cette affaire, ils n’ont pas détecté de traces de fraudes concernant, par exemple, les mains et les pieds de la momie baptisée Maria. Un spécialiste péruvien, fort de plus de trente ans de métier, a examiné méticuleusement les scanners de 128 coupes et a conclu à l’authenticité du spécimen.
Bien sûr, la pandémie de Covid-19 a considérablement freiné ces analyses. Toutefois, elles ont notablement avancé ces derniers mois. Le spécimen Luisa a révélé la présence de trois objets ovoïdes dans son abdomen. À l’instar de Josefina, autre momie recelant bien des secrets, les sceptiques assuraient qu’il ne s’agissait en fait que d’objets en pierre, en bois ou en métal, disposés dans l’abdomen d’une fausse momie, fabriquée de toutes pièces, dans le cadre d’une fraude bien montée. Pourtant, une biopsie a été pratiquée en février 2020 sur l’un de ces objets, lequel a révélé qu’il s’agissait bien d’œufs, renfermant de la matière organique.
Concernant le spécimen connu sous le nom d’Albert, des prélèvements osseux ont été réalisés en 2021 au niveau du crâne, d’une côte et du bassin afin d’en étudier l’ADN. Les analyses effectuées ont démontré, sans l’ombre d’un doute, qu’il s’agit bien d’un ADN identique dans les trois cas. Voilà qui contredit les arguments de détracteurs pour qui ces corps humanoïdes auraient été fabriqués à partir de différents os d’animaux, voire même d’enfants ! Au contraire, les analyses ont démontré que les trois échantillons appartenaient bien à un même individu.
À la même époque, une prestigieuse université américaine (qui souhaite garder l’anonymat pour l’instant) et l’Université nationale d’ingénierie, ou UNI, de Lima, se sont associées aux études initiées par l’UNICA. Rappelons que l’UNI est aujourd’hui l’une des plus prestigieuses universités d’ingénierie d’Amérique latine et jouit donc d’une bonne réputation. Elle s’est notamment lancée dans l’étude des mystérieux objets métalliques découverts dans certains corps ou fixés sur la peau. Comme dans le cas de Josefina, la momie Luisa possède une sorte de « pectoral » fixé au niveau du thorax. Cet objet a été étudié par l’UNI. À la grande surprise des ingénieurs qui se sont penchés dessus, plusieurs traces d’osmium ont été découvertes dans les composants de cet objet. Il s’agit de l’un des métaux les plus rares et les plus chers de la planète. C’est le métal qui possède le point de fusion le plus élevé et il est supraconducteur. On peut donc légitimement s’étonner de la présence de ce type de métal dans l’implant de Luisa. Pourquoi Mario, son découvreur, se serait-il donné la peine de mettre de l’osmium dans un tel objet, dans l’hypothèse d’une fraude ? Cela n’a pas de sens. Et où Mario aurait-il déniché cet osmium ? En effet, on ne le trouve généralement que mélangé avec le platine. Mario aurait sans doute gagné plus d’argent en vendant directement cet osmium sur le marché international des métaux rares... (...)
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