Une infirmière australienne, spécialisée dans un service de soins palliatifs d’un hôpital, a accompagné les personnes mourantes dans leurs derniers jours. Dans un livre paru fin 2011, elle a révélé quels étaient les regrets les plus courants que nous avions à la fin de notre vie. (Lu sur Yahoo!)
Fin de vie
Walter Schels
Bronnie Ware n’est pas une infirmière comme les autres. Comme les autres, elle travaille dans un hôpital depuis plusieurs années pour venir en aide aux malades. Mais ce qui différencie Bronnie Ware de ses collègues, c’est qu‘elle a accompagné des patients lors des 12 dernières semaines de leur vie. Pendant de longs mois, elle a minutieusement relevé dans un blog les regrets qu’ils éprouvaient à l’approche de la mort. « Inspiration and Chai » a ensuite été posé sur le papier pour en faire un livre, qu’elle a sobrement intitulé « Le top 5 des regrets du mourant ».
Bronnie Ware y évoque notamment l’exceptionnelle clairvoyance dont ont fait preuve ses patients avant de mourir, et comment nous pourrions apprendre de leur sagesse. Voici les 5 regrets les plus cités au cours des nombreuses années qu’elle a passées à leurs côtés.
1 - J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l'entendaient
« C’était le regret qu’ils avaient le plus en commun. Quand les gens prennent conscience que leur vie est presque terminée et regardent derrière eux, il leur est plus facile de voir combien de rêves n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et vont mourir en sachant que c’est une conséquence directe des choix qu’ils ont fait, ou pas. La santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus. »
2 - J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur
« Ce souhait est venu de tous les hommes que j’ai soignés. Ils n’ont pas assez vu leurs enfants grandir et n’ont pas passé suffisamment de temps avec leur femme. Les femmes ont également exprimé ce regret, mais comme la plupart étaient issues d’une génération plus âgée, nombreuses d’entre elles n’ont pas été "soutien de famille". Tous les hommes regrettent d’avoir passé autant de temps dans leur vie à travailler. »
3 - J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments
« Beaucoup de gens refoulent leurs sentiments afin de maintenir l’entente et la paix avec les autres. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu devenir ce qu’ils auraient aimé être. Beaucoup de maladies sont développées ou entretenues par l’amertume qui habite les patients. »
4 - J’aurais aimé rester en contact avec mes amis
« Souvent, ils se rendent compte trop tard qu’ils auraient pu profiter du soutien de leurs vieux amis dans les dernières semaines avant leur mort, mais il n’est jamais facile de les retrouver. Les gens sont tellement absorbés par leur propre vie qu’ils mettent de côté au fil des années des amitiés précieuses. Beaucoup regrettent de ne pas avoir fait assez d’effort et passé assez de temps pour les préserver. Les patients pensent souvent à leurs amis lorsqu’ils sont en train de mourir. »
5 - J’aurais aimé chercher à être plus heureux
« C’est un regret surprenant qu’ils avaient presque tous en commun. Beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas rendus compte que le bonheur peut-être un choix. Ils sont restés coincés dans de vieux schémas et habitudes. Le soi-disant "confort" dans lequel ils étaient installés les a empêchés d’envisager les choses autrement, tétanisés dans leurs vies par la peur du changement. »
Le corps décline, la conscience croît. Brusque regain d’énergie au seuil de la mort, la lucidité terminale demeure une énigme médicale. Accueillir ce rebondissement inattendu permet de mieux l’accompagner et de vivre pleinement ce passage. À la vie, à la ...
La mort, légèrement taboue dans nos sociétés occidentales, s’est invitée à la une des journaux depuis une année. Les soignants, confrontés à elle au quotidien, sont à mi-chemin entre cette difficulté à la voir en face et l’ouverture d’esprit qui ...
Depuis plusieurs années, le psychiatre Christophe Fauré se consacre à l’accompagnement des personnes en fin de vie et des personnes en deuil. Il a découvert que des expériences inattendues, comme celles de contact avec des proches décédés, pouvaient s'immiscer dans ...
6 octobre 2011
Quand l'extraordinaire s'immisce dans le processus de deuil
Aide-soignante, Christelle Dubois a développé une communication intuitive avec des personnes mourantes ou dans le coma. Une approche qui pourrait ouvrir un nouveau champ des possibles pour les proches, souvent démunis.
Alors que François Hollande a promis de légaliser une « assistance médicalisée » pour mourir, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) veut interpeller chaque élu de la nouvelle Assemblée. De leur côté, plusieurs associations engagées dans ...
De tout temps et dans toutes les spiritualités, les prières ont aussi eu pour mission d’accompagner les défunts. Pratique moins courante aujourd’hui,
elles seraient encore nécessaires pour le bien de certaines âmes...
L’écrivain et psychologue
Marie
de Hennezel, auteure
de La chaleur du coeur
empêche
nos corps de rouiller
et de La mort intime, a
maintes fois accompagné
des personnes en fin de vie.
Les leçons apprises à leur
chevet ne se sont jamais
démenties.
Face à l’expérience singulière du « mourir », l’euthanasie questionne la profonde dualité entre l’aspiration légitime à mettre fin à la souffrance et les dilemmes éthiques que ce geste soulève. L’occasion d’ouvrir le dialogue avec des spécialistes de tous bords. ...
L’INREES utilise des cookies nécessaires au bon fonctionnement
technique du site internet. Ces cookies sont indispensables pour
permettre la connexion à votre compte, optimiser votre navigation et
sécuriser les processus de commande. L’INREES n’utilise pas de
cookies paramétrables. En cliquant sur ‘accepter’ vous acceptez ces
cookies strictement nécessaires à une expérience de navigation sur
notre site.
[En savoir plus][Accepter][Refuser]