Tout autour de nous évoluent des animaux non domestiqués : oiseaux, fourmis, renards…
Il peut se passer de belles rencontres, et même des échanges. De bons conseils sont de mise
pour que la communication ait lieu sous les meilleurs auspices.
Nature
2017 Iscatel/Shutterstock.
La communication animale est une pratique ancestrale,
à mi-chemin entre télépathie et intuition. Si
aujourd’hui ses nombreux champs d’application sont
tournés vers nos compagnons domestiqués, il existe
une autre branche, qui concerne cette fois la faune
sauvage. Toutes deux sont différentes. Il nous est arrivé
à tous d’être étourdis par un concert d’étourneaux,
de nous amuser des sauts de lapins dans un champ,
de tomber presque nez à nez avec une biche… ou
encore d’avoir des démêlés avec des fourmis, ou un
nid de guêpes. Communiquer avec les animaux sauvages
ne relève pas des mêmes canaux et demande
un changement de vision. L’erreur serait de pratiquer
la communication comme s’ils étaient dans un zoo :
« Ce sont les gardiens de Gaïa, notre Terre, et leurs enseignements
portent sur le principe d’unicité des différents
règnes, et comment s’inscrire dans ces écosystèmes »,
partage Fabienne Maillefer, interprète animalière en
communication intuitive. D’après notre spécialiste, ces
animaux vont immédiatement à l’essentiel, y compris
dans leurs messages.
1 - Prendre conscience de notre interreliance
L’un des prérequis pour restaurer une
communication interespèce, entre
nous et les animaux sauvages, est de
prendre conscience de notre profonde
interreliance. « L’interconnexion avec
l’environnement est le message fondamental
du monde sauvage », affirme
Fabienne Maillefer. Or, ressentir ce
lien avec les différents règnes – végétal,
minéral, animal – est un véritable défi
pour nous, humains. Précisons, bien
sûr, qu’une simple randonnée en nature ou une marche
rapide ne permet pas cette reliance. Le
plus important est de se synchroniser
au rythme du monde sauvage : celui
du cœur de la Terre mère. On pourrait
faire le parallèle avec un exercice
de cohérence cardiaque, par exemple.
Dans cet état particulier peut s’éveiller
le souvenir du monde d’où je viens.
Comment s’y mettre ? Le silence
est la porte d’entrée pour établir un
véritable contact avec le monde sauvage,
éteindre le bavardage du mental
en soi, accueillir ce qui vient. Si la
nature sauvage peut nous sembler « bruyante », en réalité, il s’agit davantage
d’une atmosphère sonore qui « communique », que ce soit par le vent
dans les arbres, les chants d’oiseaux, la
mélodie du ruisseau… Le premier pas
est de s’asseoir dans un espace (en bord
de mer, en forêt, dans un champ ou
pourquoi pas votre jardin) et de rester
silencieux, avec l’intention de rencontrer
la faune sauvage. Là, ouvrez vos
cinq sens, ressentez le monde qui vous
entoure (odeurs, sons, sensations). Alors
oiseaux, abeilles, papillons, écureuils, et
pourquoi pas une biche arriveront sans doute… d’abord à bonne distance.
2 - Savoir mettre ses désirs au placard
Trop souvent, le premier réflexe est de
chercher à tout prix le sens de la rencontre
animale, ou encore de poser
une question. « C’est encore une manière
égocentrée de rentrer en contact », prévient
la spécialiste. Quand un animal se
manifeste dans un espace commun, il
n’a pas forcément de message personnel
à vous délivrer. « Je parlerais plutôt
d’un enseignement à recevoir, un message
de sagesse, en lien avec notre environnement,
les grands cycles de la vie… », ajoute
Fabienne Maillefer. Ou encore l’ouverture
à la simple présence. La praticienne confie être parfois dans un rapport d’apprentissage
avec les animaux sauvages,
ou bien dans une relation de réceptivité.
En réalité, la question se pose : et si le
principal projet dans la rencontre avec
le monde animal sauvage était de nous
ouvrir à une autre dimension, à laquelle il
peut nous être difficile d’accéder seuls ?
Directrice de la collection l’Éveil du féminin et créatrice du blog uneaura4étoiles dédié à ce mouvement, elle suit des enseignements chamaniques et participe à des cercles de femmes depuis une quinzaine d’années. Catherine contribue au magazine Inexploré depuis plusieurs années en tant que journaliste. ...
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