Les « colons » américains l’avaient interdite en 1904. Danser face au Soleil est à nouveau pratiquée chez les Sioux Lakotas et les Crows, une manière pleine de noblesse de retrouver une certaine identité perdue lors de la conquête. Découverte d’une danse rituelle qui favorise le contact avec le monde invisible.
Savoirs ancestraux
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La « danse qui regarde le soleil » (wiwanyak wachipi) est aujourd’hui encore une cérémonie rituelle très importante pour les jeunes générations amérindiennes : chaque année, au solstice d’été, celle-ci se déroule pendant quatre jours au son des chants et des tambours – un instrument qui favorise le dialogue entre l’homme et l’invisible, et dont Black Elk disait : « C’est la médecine la plus simple et la plus profonde de nos nations, le battement du cœur sacré de la Terre-Mère. »
Un « nettoyage » sur tous les plans
Les futurs sun dancers sont tout d’abord soumis à un jeûne très strict, et sont seulement autorisés à boire une décoction à base d’armoise, une plante sacrée utilisée pendant les rites, pour se purifier, chasser les mauvais esprits et soutenir leur énergie. Le passage par les sweat lodges, qui peuvent prendre la forme de cabanes rondes de sudation recouvertes de branchages et de couvertures, complète ce « nettoyage » spirituel, psychique et physique, incontournable avant la cérémonie annuelle.
Contrairement aux parures somptueuses portées dans les pow-wow(1), les vêtements de la dance du Soleil sont sobres – des pagnes longs et colorés, notamment. Les danseurs arborent aussi des colliers en os de bison ou de cervidé sur leur poitrine dénudée, et un bandeau à une ou deux plumes retient leurs longs cheveux sombres. Certains d’entre eux tiennent un éventail de plumes d’aigle pour inviter le Grand Esprit à se manifester. Les chamanes en charge du bon déroulement de la cérémonie sont, eux, parfois coiffés d’une tête de bison dont la fourrure leur couvre le dos. Les femmes revêtent elles aussi des tenues dépouillées, car il s’agit avant tout d’une cérémonie sacrée, où il est principalement question de faire sacrifice de soi.
Un rituel en lien avec les points cardinaux
Des foulards de couleur sont accrochés autour de l’Arbre sacré, symbole de l’axe cosmique, pour exaucer les vœux de l’assemblée, ainsi qu’une offrande de tabac, associée à la paix. Selon la couleur du foulard, on invoque tel ou tel élément de l’Univers : le bleu incarne le respect des Amérindiens pour le ciel, le vert marque leur attachement à la Terre-Mère et à ses bienfaits. Le rouge, le blanc, le jaune et le noir sont en lien avec chacun des points cardinaux, qui sont eux aussi vénérés. Un bouquet d’armoise aux pouvoirs magiques purifie l’espace sacralisé et favorise la communication entre le Grand Esprit et les humains.
Née à Saint Étienne dans une famille de journalistes, Florence Quentin a eu la révélation de sa « vocation égyptienne » à 12 ans, lors d’un voyage dans la Vallée du Nil. C’est ainsi qu’après un bac littéraire classique, elle s’inscrit dans une des rares chaires d’égyptologie française, à Montpellier (Université Montpellier III) où elle suit les cours de François Daumas, ancien directeur de l’Institut Français d’archéologie orientale du Caire (IFAO). Elle complète son enseignement à Paris IV-Sorb ...
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Inexploré n°50
Géobiologie : énergies téluriques
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