Chiens, chats, chevaux et autres animaux nous connectent à la magie du lien, par-delà les mots et les mondes. Dans un témoignage croisé émouvant, Peggy Reboul et son cheval Andaluz nous dévoilent leur flamme jumelle.
Nature
Johannes Plenio/Pexels
L’auteure de Consciences animales connaît « par cœur » cette reliance d’âme à âme qui nous unit à nos alter ego animaux... Passionnée par « l’Être cheval », Peggy Reboul s’est formée à la communication intuitive avec le vivant, dans la foulée d’un AVC qui l’a rouverte aux perceptions subtiles de son enfance. Lors d’un stage, elle rencontre Rhéa, une jument baie lusitanienne avec qui elle parvient à communiquer. Elle devient une associée. Une inspiratrice. Hébergée dans un pré, cette jument côtoie un jeune cheval destiné à de la randonnée. Mais ce Pure Race Espagnole boite et met à terre les cavaliers. Intriguée, Peggy Reboul l’interroge sur son passé. Le cheval lui parle de l’Espagne, de la malnutrition, du dressage forcé et des coups de cravache... Mal en point, il sera finalement confié à Peggy Reboul, après la mort de sa muse, Rhéa.
À l’unisson
Cela fait sept ans que Peggy et Andaluz vibrent au diapason. « En convalescence, il m’a demandé de changer de nom. Il voulait que je l’appelle Anda, du verbe andar en espagnol, “marcher”, et luz, “lumière”. » « Âmi », associé, mentor, ce cheval-lumière marche à ses côtés dans ses formations en communication avec le vivant. « C’est un cheval qui guérit les blessures de l’âme et ouvre en grand la porte du cœur. Je réalise qu’à ses côtés ma force s’est démultipliée. Mes connexions au subtil en sont facilitées », observe Peggy Reboul. Alter ego, ils restent connectés même à distance. « Un jour, j’ai dû me faire opérer en urgence au Brésil. À l’heure de mon opération, Andaluz s’est retrouvé sur trois pattes et personne n’a rien compris... » Ces inséparables souffrent en miroir : elle a des problèmes de cœur, son cheval aussi. Elle a mal au dos, lui aussi. « Nous avions en commun cette difficulté à nous incarner. Nous étions dans un entre-deux vies, un entre-deux mondes. Ensemble, tout devenait plus simple », témoigne-t-elle. Animal sensible qui perçoit et ressent tout, il confie à Peggy, en communication intuitive, ce qui les unit : « Ce qui nous lie, c’est notre mission. Il nous est demandé d’œuvrer pour diffuser de la lumière et la faire éclore des cœurs (en)fermés... Nous sommes de la même famille d’Âme, peu importe notre espèce. Ensemble, notre vibration s’accroît. Nos corps servent de support à travers lequel la souffrance passe et se transforme. Je rends à la terre ce que je reçois, toi aussi, car tu es fille de Gaïa... »
Flamme jumelle
Ces propos peuvent paraître étranges... pourtant, Peggy Reboul reconnaît que la présence d’Andaluz à ses côtés la porte. Cette collaboration dans le subtil donne un sens (signification et direction) à sa vie. À la sienne aussi. Il est loin, le cheval déprimé et souffrant qu’elle a recueilli ! « Nous avons retrouvé, l’un comme l’autre, notre capacité naturelle de rayonnement », dit-elle. Plus étonnant : à mesure que leur relation évolue, Peggy Reboul a la sensation que ce lien plonge dans un lointain passé. « Je perçois aussi qu’au-delà de ce corps de cheval, une présence bien plus grande existe. En état de conscience modifiée et/ou en canalisation, je me vois dans un paysage merveilleux, au bord d’un lac, aux côtés d’un homme très grand aux cheveux longs... Nous pensons et faisons les mêmes choses. Je me demande parfois si nous n’avons pas été mari et femme, frère et sœur, voire même jumeaux... Certains de mes stagiaires voient les mêmes images, sans que je leur dise quoi que ce soit », partage Peggy Reboul.
En interrogeant Andaluz à propos de ses visions, il (lui) répond que lorsqu’il l’a rencontrée, il était trop étouffé par sa souffrance pour la reconnaître. Elle avait aussi, à ce moment-là, ses propres difficultés... Il lui dit : « Seule Rhéa m’avait prévenu que nous serions un jour amenés à vivre ensemble. J’ai vécu, comme toi, nos retrouvailles en deux temps. C’est d’abord dans les cellules et les viscères que nos deux âmes se sont reconnectées. Le jour où tu m’as embarqué, j’ai senti cela, comme un corps en alerte. Mon ADN et le tien semblaient fusionner et nos fréquences vibraient à l’unisson de nos deux êtres. C’est d’ailleurs pour cette raison-là que je tombais malade en même temps que toi. Puis j’ai cheminé, grandi et pris conscience, en même temps que toi, que nous étions de la même cellule souche. C’est Rhéa qui m’a informé de tout cela. Mais pas seulement, car à cet endroit où nous vivons, au sommet de cette colline, un portail énergétique vers notre monde d’origine s’ouvre à nous. Et je m’y connecte très souvent. Nous venons tous les deux de Shamballa (l’intra-terre) et sommes de la famille de guérisseurs. Nous pouvons, là-bas, à la fois vivre dans le même corps ou nous séparer. Nous sommes une seule et même entité. Ici, nos deux âmes n’en font qu’une, dans deux corps de matière différents, sur cette terre et dans cette incarnation que nous avons choisie. Nous retrouvons en l’autre une partie de nous-mêmes. Le sentiment de complétude remplace alors le manque que nous ressentions avant nos retrouvailles. Ce que les humains nomment “âme jumelle”, c’est pour moi la dissociation de l’âme dans deux corps de matière différents qui se retrouvent. »
Et Andaluz de confier qu’à sa mort, son âme réintégrera celle de Peggy. Seul son corps disparaîtra. Ils seront Un. La quête de toute une vie. De toute vie.
Après avoir aiguisé son art journalistique en qualité de rédactrice en chef de divers magazines belges, Carine Anselme décide un jour de ne plus tremper sa plume que dans ce qui la touche au plus profond de son être et qu’elle rassemble sous le vocable « écologie humaine ».
De « Psychologies magazine » (édition belge) à « Bioinfo », en passant par « Gael », « Nest » ou encore « Terre Sauvage », elle est devenue une journaliste incontournable sur tous les sujets qui touchent aux médecines altern ...
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dans
Inexploré n°54
Âmes sœurs
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Ces concepts passionnants sont explorés dans ce numéro d’Inexploré. Ouvrons ensemble le chapitre des relations qui font vibrer nos âmes, dans tous leurs états. Très bonne lecture et beau printemps !
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