De l’énergie envoyée vers la Terre, un trésor venu du Cosmos, des vers géants dominant les océans, du bœuf élevé dans du riz… Voici des infos qui nous font passer de l’innovation à la stupéfaction.
INSOLITE – des trésors venus de l’espace
Certaines découvertes cachent des secrets de fabrication surprenants. Le trésor de Villena, trouvé en Espagne en décembre 1963, est certes composé d’objets en or, argent, fer ou ambre, mais visiblement, certaines pièces de ce trésor de dix kilos auraient été forgées à partir de fer venant de l’espace.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs espagnols et saoudiens ont analysé une composition chimique particulière sur un bracelet et une demi-sphère creuse (pommeau d’épée) recouverte d’une feuille d’or, et retrouvé des traces d’alliage de nickel et de fer, comme celles du fer météorique. L’étude révèle qu’ils auraient été créés durant l’âge du bronze avec des résidus d’une météorite arrivée sur Terre voilà 1 million d’années. Conçus entre 1400 et 1200 avant Jésus-Christ, ces artefacts s’ajoutent aux rares objets en fer météoritique du premier millénaire avant notre ère, notamment une pointe de flèche découverte en Suisse et d’autres objets en Pologne. Tout comme la dague en fer de Toutankhamon mise au jour en 1925 et conservée au Caire, qui a aussi des origines extraterrestres !
NATURE – des vers carnivores géants maîtres des océans
De nouveaux organismes passionnants ont été découverts au Groenland. En effet, des chercheurs des universités de Bristol et d’Oxford ont collecté «
une dynastie passée de prédateurs, dont les scientifiques ignoraient l’existence ». Entre autres, des fossiles de vers carnivores géants, baptisés
Timorebestia koprii (« bêtes d’effroi », en latin) datant de plus de 518 millions d’années.
Ces créatures que nous n’aimerions pas croiser lors d’une baignade dominaient probablement la chaîne alimentaire marine pendant le Cambrien. Les fossiles bien conservés révèlent que ces vers aplatis avaient de longues antennes et des mâchoires massives. Les analyses montrent aussi qu’ils se nourrissaient principalement de petits arthropodes bivalves. Ces fossiles sont des parents éloignés des vers sagittaires nommés ainsi du fait de leur forme de flèche. De son côté,
Timorebestia koprii a probablement dominé les océans pendant plus de 10 millions d’années. Le plus grand spécimen connu mesure près de 30 centimètres de long, mais le « monstre des mers »
Anomalocaris atteignait presque un mètre durant la période du Cambrien moyen.
LABORATOIRE – du soleil transmis par satellite
Et si nous avions accès à une source d’énergie illimitée depuis l’espace ? Une équipe de chercheurs du Caltech en Californie a ouvert cette voie prometteuse en proposant une solution économique et respectueuse de l’environnement.
La première étape de cette révolution énergétique vient d’être franchie grâce à une prouesse sans précédent : la transmission d’énergie solaire depuis l’espace jusqu’à la Terre. Cet exploit, réalisé avec succès par le SSPD-1 (
Space Solar Power Demonstrator), repose sur un dispositif léger permettant un transfert d’énergie sans fil. Le système convertit efficacement l’énergie solaire en micro-ondes, qui sont ensuite captées sur Terre pour être transformées en électricité utilisable.
Cette avancée ouvre la voie à une source d’électricité propre, fiable et infinie. C’est un pas de géant vers l’énergie solaire spatiale, offrant la possibilité d’alimenter n’importe quelle région de notre planète de manière continue en dépit des cycles jour-nuit et des aléas météorologiques.
INITIATIVE – nutrition hybride : du riz au bœuf
L’eau potable et l’alimentation sont la base de notre vie incarnée. Des chercheurs coréens ont réalisé une première mondiale destinée à pallier des cas de pénurie dans certains pays, tout en alliant nutrition et écologie : cultiver des cellules bovines dans des grains de riz pour proposer du riz au bœuf.
Cette formule plus nutritive que le riz ordinaire pourrait devenir une alternative protéique plus abordable et moins impactante sur l’environnement que la viande de bœuf traditionnelle. Avec cette idée développée par une équipe de l’université de Yonsei, les grains de riz deviennent des cocons favorisant le développement des cellules bovines. Alors qu’il contient des nutriments essentiels, le riz sert de substrat pour la prolifération cellulaire. Les analyses ont montré que le riz carné contient davantage de protéines et de lipides que le riz ordinaire, et offre une texture plus ferme ainsi qu’un arôme subtil de viande cuite. Cette proposition pourrait s’avérer utile aux populations dans le besoin et lors de missions dans des contrées éloignées de la civilisation.