Cette semaine, on a la tête dans les étoiles… mais les pieds bien sur Terre. Entre des « climatonautes » de l’extrême et la découverte de potentielles intelligences extraterrestres, on vous raconte tout sur les infos remarquables de ces derniers jours.
Laboratoire – Terre jumelle ?
Depuis plusieurs décennies, les chercheurs se demandent si la Terre pourrait avoir une sœur jumelle. Récemment, deux scientifiques japonais ont découvert une planète en apparence semblable à la nôtre.
L’astre, très sombre et gelé, se trouverait sur une orbite inclinée, ne dépasserait pas trois fois la masse du globe terrestre, et ne se situerait pas à plus de 500 unités astronomiques du Soleil. Parallèlement à cela, le télescope spatial James-Webb de la Nasa a détecté ce qui ressemble à des signes de vie extraterrestre… Bien que davantage de données soient requises avant toute confirmation, il pourrait s’agir de sulfure de diméthyle (DMS), qui sur Terre n’est produit que par la vie, mais également de méthane et de dioxyde de carbone, indiquant la présence d’un océan. Enfin, une étude publiée fin septembre relate que le même télescope aurait observé que l’océan présent sur Europe, un satellite de Jupiter, contiendrait des éléments propices à la vie. Des avancées qui nous mettent des étoiles plein les yeux !
Nature - un ver à soie bionique
Nature et science parviennent parfois à d’heureux mariages.
Constatant la résistance hors pair des toiles d’une araignée tisseuse, des chercheurs ont introduit dans un ver à soie la protéine responsable de cette prouesse. Les insectes génétiquement modifiés sont parvenus à réaliser des fibres de soie en grande quantité, semblables à celles que tissent les araignées.
Ces « super vers bioniques » sont en mesure de tisser des fibres six fois plus résistantes que le Kevlar, qui est notamment utilisé dans la fabrication de gilets pare-balles. Les applications d’une telle découverte sont prometteuses, puisqu’elle permettrait de proposer une alternative bien plus écologique et durable aux fibres synthétiques actuellement sur le marché, à l’instar du nylon.
Initiative - l’homme, contre vents et marées ?
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Aller comprendre les climats de notre futur là où ils existent déjà… » C’est l’objectif des 20 femmes et hommes de la mission scientifique Deep Climate.
Depuis décembre 2022, l’explorateur, chercheur et écrivain franco-suisse Christian Clot dirige cette équipe de « climatonautes » qui ont pour mission d’explorer les extrêmes de notre planète. Après la forêt guyanaise, ils se sont frottés aux - 40 °C de la nuit polaire de Laponie, et aux 50 °C du désert d’Arabie saoudite…
Ces expéditions de quarante jours chacune devraient permettre aux chercheurs de mieux comprendre comment le corps et l’esprit s’adaptent à de telles conditions climatiques. Les premières analyses, espérées d’ici la fin de l’année, pourraient aider l’humain à mieux vivre demain, dans des climats en plein bouleversement.
Insolite - à la recherche de mégastructures extraterrestres
Il existe diverses manières de rechercher des formes de vie extraterrestres… En la matière, le professeur d’astronomie et d’astrophysique américain Jason T. Wright a eu une idée plutôt insolite !
Il propose une méthode de détection des sphères de Dyson fondée sur les indications d’activité plutôt que sur leur chaleur résiduelle. Ces hypothétiques mégastructures créées par des civilisations extraterrestres avancées et évoluant autour d’étoiles afin d’en exploiter l’énergie ont été théorisées en 1960 par le physicien et mathématicien américano-britannique éponyme Freeman Dyson. En suggérant de se concentrer sur les indications d’activité, le professeur espère révéler des structures en cours de construction ou d’utilisation, offrant ainsi une perspective plus vaste sur la présence de telles technologies dans l’Univers.