Entre faune et technologie, l’écologie tente de faire passer le feu au vert avec le bien-être des écosystèmes et des panneaux photovoltaïques hybrides. Par ailleurs, des questions se posent quant au libre arbitre de l’IA, et la possible observation spatiale depuis la Lune. Voici une série de brèves, pour une rentrée bien remplie.
LABORATOIRE – la conscience de l’IA en question
L’IA étant toujours plus présente dans beaucoup de secteurs d’activité, une question fondamentale fait travailler la matière grise des scientifiques : peut-elle développer une conscience ?
Des chercheurs de plusieurs pays ont découvert que l’intelligence artificielle peut parfois montrer des signes distincts de « réflexion » et de « prise de décision ». Ce phénomène pourrait nous faire penser à la célèbre phrase de Descartes, «
Je pense, donc je suis » ; alors si l’IA « est », en est-elle pour autant consciente ? Le chercheur Lukas Berglund parle de «
raisonnement hors contexte », soit un précurseur de la possible prise de conscience d’une situation. Alors que l’IA possède une capacité de réflexion qui lui permet d’établir ses propres processus de prise de décision, peut-elle être consciente d’elle-même ? Même si intelligence n’est pas synonyme de conscience, cette dernière peut-elle surgir d’un réseau neuronal artificiel ? De toute évidence, la communauté scientifique internationale va devoir plancher sur les questions éthiques, et voir comment gérer l’IA si elle venait à prendre des décisions en utilisant une forme de « libre arbitre ».
NATURE – le loup, meilleur ami de la forêt
Autrefois très présent en Europe, le loup a largement été éradiqué du continent, suite à une chasse excessive et la mise à mal de son habitat. Des experts en écologie accusent la Commission européenne de ne pas prendre en considération la position clé du loup dans la dynamique des écosystèmes. En effet, les partisans de la réintroduction du
canis lupus mettent en avant les nombreux avantages qu’il peut apporter aux écosystèmes : régulation de la faune, dont les cervidés, et amélioration de la santé des forêts en empêchant le surpâturage par les herbivores.
Malgré ces avantages en nature, la Commission a récemment pris des mesures pour assouplir les réglementations de protection des loups dans certains pays membres. De nombreux défenseurs du loup gris et des scientifiques sont indignés, car ils craignent que cela n’affecte gravement les populations réintroduites. Ils demandent d’accorder une plus grande importance à la valeur des loups en tant que régulateurs de l’écosystème. Dans cette affaire, il paraît important que toutes les voix soient entendues, pour garantir une conservation responsable de cette espèce emblématique, et bienveillante envers mère Nature.
INITIATIVE – des panneaux solaires qui fonctionnent sous la pluie
Des panneaux solaires capables de générer de l’électricité sous la pluie, c’est possible ! Cette innovation repose sur des nanogénérateurs triboélectriques intégrés dans les panneaux, qui convertissent l’énergie de friction de la pluie en électricité.
L’avantage : même par temps pluvieux, ces panneaux hybrides continuent de produire de l’énergie ! Le prototype de l’équipe de chercheurs chinois à l’origine de cette technologie pourrait être à la base d’une nouvelle façon d’utiliser les énergies naturelles sans être freiné par l’inconvénient du mauvais temps. Encore en phase de développement, ce concept offre de larges perspectives, et notre dépendance aux combustibles fossiles pourrait même en être amoindrie. Visiblement, notre avenir énergétique peut compter sur les nouveaux générateurs de véritables énergies vertes !
INSOLITE – installation d’un hypertélescope sur la Lune
Une idée ambitieuse pourrait ouvrir de nouvelles perspectives en ce qui concerne l’observation spatiale.
L’idée de placer un télescope sur la Lune n’est pas nouvelle, en revanche celle d’un hypertélescope «
pourrait révolutionner notre compréhension de l’Univers », commente la docteure Sarah Mitchell, à l’origine de cette proposition. Le principe est d’utiliser des techniques d’interférométrie pour combiner les signaux de plusieurs télescopes distants, afin de créer une image plus détaillée. L’absence d’atmosphère sur la Lune réduisant les interférences, l’installation «
permettrait de voir des détails plus petits et plus éloignés que jamais auparavant ». D’ailleurs, avec la faible gravité et l’absence de vent, les télescopes sont plus faciles à manœuvrer que sur Terre. Cependant, ce projet exige de relever de multiples défis, car le transport des équipements et l’installation du système nécessiteront une technologie spatiale de pointe, et des ressources considérables. Néanmoins, ce programme suscite un grand intérêt dans la communauté scientifique pour que l’exploration spatiale continue à faire avancer la science, et que la découverte du Cosmos se poursuive !