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L'art
de
la
méditation
:
portraits
de
6
pratiquants
aux
profils
différents

Yahne Le Toumelin est une peintre et une méditante accomplie, dont la pratique a changé l'approche esthétique. Christophe André est un psychiatre contemplatif, attentif à l'apaisement intérieur. Le Hors-Humain, de son vrai nom Jean Haberey, défie sans arrêt les limites de l'humanité. Richard Moss, créateur du « Mandala de l'être », enseigne l'éveil depuis 40 ans. Enfin, rencontre avec Swami Janakananda, le maître des vibrations, et Nadège Amar, la donneuse d'ondes.
L'art de la méditation : portraits de 6 pratiquants aux profils différents
Art de vivre

Yahne Le Toumelin, la peintre de la lumière


« Pour moi, la peinture et la méditation sont aussi naturelles l’une que l’autre », s’exclame Yahne Le Toumelin. À 90 ans, la mère de Matthieu Ricard a derrière elle un passé de peintre émérite, et de méditante expérimentée.

Avant de rencontrer le bouddhisme, Yahne Le Toumelin, ex-élève de Gurdjieff, est proche des surréalistes. « J’ai peint des choses qu’on peut qualifier de surréalistes, d’oniriques, et j’ai fait une exposition avec André Breton, qui m’a consacré un très beau texte dans son livre, Le Surréalisme et la peinture. » Elle vit alors une vie parisienne et artistique, peint beaucoup, et peint grand, « jusqu’à 150 m2 pour Maurice Béjart ». Elle définit ses œuvres de l’époque comme un exutoire, un cri de souffrance. « C’était la souffrance de l’époque, nihiliste, désespérée. » Les critiques apprécient son travail. « Mais tout cela ne me satisfaisait pas. J’aspirais à une vraie révolution du cœur. » C’est la raison pour laquelle, dans le sillage de Matthieu parti un an plus tôt, elle se rend en février 1968 à la rencontre des maîtres tibétains. Elle revient le 6 mai, à temps pour Mai 68. « Au Sikkim, Sa Sainteté le karmapa, qui m’a ordonnée, m’a demandé ce que je voulais faire en revenant. J’ai répondu : je veux faire la révolution à Paris. C’est tout de même inspirant. »

Ses peintures sont portées en étendard dans les rues. Mais une page est tournée. Elle laisse son atelier et passe 4 ans et demi à Darjeeling, dans l’Himalaya. Durant cette période, elle ne peint pas, et pratique pendant des heures. Ce qui modifie son approche : « Comme je l’ai écrit dans mon traité de peinture, avant de peindre, il faut soigner son inspiration. Et je trouvais la mienne trop lyrique, trop pathétique. » Sous l’influence de la méditation, sa façon de peindre change complètement. « J’ai fait de très mauvaises peintures en revenant de l’Himalaya, s’amuse-t-elle. Je n’avais plus mes motifs de souffrance. » On lui fait comprendre, parfois sans ménagement, qu’elle est partie trop longtemps.

Mais sa révolution du cœur est en marche. Désormais, avec des amis de par le monde, elle troque ses peintures contre des services à la communauté de Darjeeling. Son style, également, a évolué. « Je me donne à la joie de ce qui sort de moi, je ne sais pas ce que je peins, je ne vois rien, il y a un tableau qui sort. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis surprise par la lumière qui vient ». Yahne Le Toumelin a une technique particulière : elle peint d’abord, puis elle enlève de la peinture jusqu’à trouver « ce goût de la lumière » qu’elle a en elle. Comme en méditation, lorsqu’on regarde passer les pensées et les émotions, éclairées par la conscience. « J’enlève la peinture pour arriver à la lumière. C’est surprenant de s’apercevoir qu’on est lumière soi-même. Dans certains de mes tableaux, les plus beaux selon moi, et peut-être aussi les plus subtils, il n’y a plus que de la lumière. Et tous sont différents. »


Christophe André, le psychiatre contemplatif


L’hôpital Sainte-Anne à Paris, un pôle de référence en psychiatrie et neurosciences. Y règne un calme subtil. L’observation attentive de la frontière ténue entre normalité et « folie » n’y est sans doute pas étrangère. Dans le bureau de Christophe André, on retrouve la même atmosphère, qu’il approfondit par sa présence, comme s’il faisait ralentir le rythme cardiaque de ses interlocuteurs. C’est d’ailleurs son intérêt pour l’apaisement intérieur qui l’a amené à s’intéresser à la psychiatrie. Il sera l’un des premiers à introduire l’usage de la méditation en psychothérapie en France, et comme outil de soin à l’hôpital où il travaille. Un moyen qui, selon lui, n’a pas son pareil pour pacifier les états d’âme.

Au cours de sa pratique, il a constaté que la méditation peut donner lieu à des états modifiés de conscience, « un phénomène latéral fréquent des états méditatifs. On perçoit très bien alors que notre esprit, notre cerveau, basculent sur un autre mode de fonctionnement et de lien au monde », reconnaît-il. Mais il ne recherche pas ces états, qui sont aux antipodes des préoccupations en milieu hospitalier, où l’on veut surtout aider les patients à repousser les rechutes dans l’anxiété et la dépression. Cela ne l’empêche pas d’apprécier certains moments particuliers. « J’ai très régulièrement, comme à mon avis beaucoup de méditants, ce sentiment de dissolution de soi qui fait qu’on se sent très fortement connecté à la nature et aux humains qui nous entourent. Ce sentiment est à la fois étrange, et familier à mesure qu’on l’expérimente. Ça n’a rien d’inquiétant. »

Il l’éprouve souvent lorsqu’il conduit des séances dans les jardins de l’hôpital Sainte-Anne avec ses patients : « Pieds nus dans l’herbe, plongés dans la rumeur lointaine de Paris qui nous arrive d’au-delà des murs, et dans un bain de sensorialité tel que nous nageons dedans sans plus distinguer nos limites. Expansion. Présence très intense mais sans ego. Comme une sortie de soi-même sans avoir besoin de mourir », écrit-il dans Méditer jour après jour. Ces sensations expliquent que certains aient du mal avec la méditation, « parce qu’ils sont paniqués dès que leur esprit se met à passer sur un mode qui leur échappe ». D’où la nécessité de prendre des précautions avec les personnes sujettes aux attaques de panique ou aux troubles phobiques. En ce qui le concerne, ce serait plutôt l’inverse : « J’ai une espèce de jubilation à me rendre compte qu’il y a autre chose que les apparences », dit-il. Il aime la manière dont le poète Christian Bobin décrit les moments où le voile se déchire : « Dans Les Ruines du ciel, Bobin évoque un moment hallucinant : il pleut à torrents, il est à la station-service en train de faire le plein, quand soudain il s’aperçoit, dans un de ces états de bouleversement calme dont il est familier, que c’est un bonheur total d’être vivant. Il est comme frappé par la grâce. J’aime ces instants où, tout à coup, on prend conscience que l’acte le 03 simple que nous sommes en train d’accomplir est une chance extraordinaire. » En ce sens, la méditation est un entraînement au ravissement quotidien.

On perçoit très bien alors que notre esprit bascule sur un autre mode de lien au monde.


Jean Haberey, le Hors Humain


L’homme arrive pieds nus au rendez-vous, il marche toujours ainsi, « jusqu’à - 2°, après, mes pieds explosent », précise-t-il. Sur les hauteurs de Paris et d’ailleurs, il défie le vide par ses acrobaties, en performer, en révolté et en artiste. Son physique – sa voix surtout – ne correspond pas à son âge : on lui donne vingt ans de moins, il approche les 70. Son énergie lui vient, dit-il, de la maîtrise du souffle. Une maîtrise qu’il a prouvée en juillet 1984. À l’époque, il plonge dans l’eau glacée du Groënland « sans rien d’autre qu’un maillot de bain. Aucun cardiologue ne pensait que j’allais survivre ». Il survit pourtant, battant le record mondial du choc thermique. Après cela, il devient le Hors Humain, par négation de tout ce qui caractérise selon lui l’humanité : la routine, la cruauté, le renoncement. « J’ai beaucoup d’amour pour les êtres vrais qui se transforment et qui grandissent. »

Sa révolte ne date pas d’hier. Né dans un camp de travail en 1944, d’un père enrôlé au STO (Service du travail obligatoire) et d’une mère qui l’a suivi par amour, traité par électrochocs pour ses crises d’étouffement à 6 ans, il a surmonté sa pathologie grâce à la pratique du souffle, apprise sans maître, impulsée par la souffrance, la nécessité... et ses anges protecteurs. Reste la colère. Il n’a pas de mots assez durs pour la spiritualité vécue comme « un label de sécurité » contre la peur de la mort. Sa sympathie va aux yogis, aux fakirs, « qui dépassent l’entendement humain » et aussi aux mystiques, qui sont des guerriers. « Un vrai mystique est face à la mort, et il la traverse », assène-t-il. Pour lui, « la méditation se fait sur le terrain, face au danger », dans les quelques « milliardièmes de seconde » qui le séparent de la confrontation avec le vide réel. Moment de suspension infinie. « Yeux grands ouverts sur un voile de brume, j’ai cherché l’inconnu, ce havre de paix où tout commence, espace vierge où la raison se libère de la raison », écrit-il en poète.

Formé aux arts martiaux – ce qui lui a valu plusieurs victoires –, il enseigne « l’art de l’ultime souffle », indice, peut-être, qu’il ne désespère pas totalement de ses contemporains. « Nous ne savons pas ce que peut le souffle, a-t-il déclaré en mars 2010 à Philosophie magazine. Il est pourtant la loi des lois. [...] L’humanité crève de ne plus savoir respirer. Toute son énergie est siphonnée par ses pensées inconsistantes. C’est le souffle qui, à la fois, te donne une adhésion à la matière et une puissance d’envol merveilleuse. » Maîtriser le souffle, affronter le vide, les deux ailes qui ont permis son envol vers la liberté. C’est aussi une définition de la méditation.

L’humanité crève de ne plus savoir respirer.


Richard Moss, l'enseignant de l'éveil


« La ville d’Ojai est à la spiritualité ce que la Silicon Valley est à la technologie », titre un journal américain, le Soul’s Code. Résident de cette vallée dite à la pointe des recherches sur la conscience, Richard Moss enseigne la spiritualité depuis 35 ans de par le monde, sans dogmatisme et dans le respect des religions.

En 1976, il vit une transformation radicale. Il quitte son poste de médecin et se consacre à l’exploration de la conscience, particulièrement par la méditation. Après des années de pratique, il vit une expérience qui s’intensifie sur le temps. « J’ai vécu une activation très intense de mon énergie qui m’a par moments submergé. On peut voir ce phénomène de différentes façons, mais on appelle ça souvent un éveil de la Kundalini. Heureusement, comme j’avais un bagage médical, j’avais les moyens de comprendre que je n’étais pas fou, et que je ne vivais pas les symptômes d’une psychose. Tout ce que j’avais à faire, c’était de traverser cet état, de le vivre. J’ai été aidé, notamment, par un sage qui calmait mon énergie quand je m’asseyais à côté de lui. »

La traversée dure des mois, au cours desquels la méditation l’aide à rester au plus proche de lui-même et à intégrer ce qui se passe. « Pour pouvoir traverser ça, je me suis assis, et jour après jour, j’ai observé ce qui se passait en moi. Je suis devenu un observateur infaillible de mes moindres sensations et pensées. » L’énergie se manifeste en lui par vagues et ouvre chez lui toutes sortes de phénomènes particuliers. « Je sentais l’énergie chez les gens, je pouvais lire dans leurs pensées. Les animaux étaient très attirés par ma présence. Mon chat, par exemple, venait me voir à chaque fois qu’une vague d’énergie allait arriver. » Cette période intense, souvent éprouvante, lui fait véritablement expérimenter le pouvoir de l’instant présent.

Puis il finit par passer un cap. Un beau jour, assis dans le jardin d’un ami, dans un état de contemplation méditative, il voit 2 papillons, un noir et un blanc, sur la branche d’un arbre. Les deux virevoltent ensemble, et le papillon noir vient se poser sur son front : « D’un coup, j’ai basculé dans une profonde béatitude. J’ai senti une harmonie parfaite, absolue, silencieuse, unifiée, au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. Je faisais partie du tout et je savais des choses auxquelles je n’avais pas eu accès jusque-là. » Toutefois, cet état d’extrême clarté ne dura pas car, explique-t-il, « l’ego est une structure bien trop étroite pour ce genre d’énergies subtiles. Après, et pendant longtemps, j’ai travaillé pour maintenir cette conscience dans ma vie ». Richard Moss a par la suite développé un enseignement pratique avec un modèle qu’il a appelé le « mandala de l’être ». Celui-ci permet de cultiver l’attention à l’instant présent dont il a fait si intensément l’expérience.

J’ai vécu une activation très intense de mon énergie.


Swami Janakananda, le maître de vibrations


« J’ai découvert le yoga à 8 ans, sur les recommandations d’un médecin », se souvient Swami Janakananda du haut de ses 74 printemps. « J’étais hyperactif ; il m’a conseillé de m’entraîner à rester allongé sans rien faire. » L’enfant touche alors du doigt le pouvoir de l’immobilité – physique et mentale. « Je me prenais pour Geronimo, je voulais aller jusqu’au bout de l’expérience ! »

Une vie de pratique et 40 ans d’enseignement plus tard, le fondateur de l’École de yoga et de méditation, implantée dans 6 pays d’Europe (dont la France), est un fin connaisseur des niveaux de conscience. « Les gens sortent souvent de stage dotés d’un rayonnement nouveau, note-t-il. Ils ne s’en rendent pas forcément compte, mais quand ils se retrouvent chez eux, tout se met en place, ce dont ils ont besoin arrive de soi-même. Le yoga et la méditation ôtent les inhibitions qui empêchent d’avancer. Je vois ce que je veux, dans quelle direction je souhaite aller, et les opportunités se présentent. »

Par quel mystère ? « La méditation n’est pas une incantation ! Elle n’est pas une question de rêves ou d’idéaux, ni d’effort ou de volonté, mais d’attention. Contentez-vous d’observer, d’expérimenter ! » Ce que vous allez vivre risque d’être plus riche que ce que votre conscience ordinaire peut imaginer. Lorsque l’esprit se détache des pensées, lorsque le calme et l’harmonie émergent. Vous êtes 100 % là, 100 % avec tout le reste, libéré des conditionnements, robuste face aux aléas, doté d’une force nouvelle. « Il ne faut rien chercher d’autre que ce pur état d’être, et surtout, l’acuité qu’il procure. » Jusqu’à voir parfois apparaître – à force de lâcher prise, de réceptivité et de stimulation des flux d’énergie – des effets insoupçonnés. Un son clair et continu à l’intérieur de la tête, par exemple. « Je n’aime pas parler de ces choses-là, car ça influence l’expérience. À chacun la sienne ! Il n’y a pas de dogme, il ne faut rien traquer ni espérer ; juste être ouvert », avertit Swami Janakananda. Mais oui : on explique traditionnellement que « lorsque l’esprit se détourne du plan physique pour se connecter à des états plus profonds, on peut entendre la vibration des niveaux de conscience auxquels on s’ouvre ». Fruit de l’imagination ? Non. Même s’ils ne sont audibles que par celui qui les entend, ces sons sont bien réels. « On peut les voir comme les symboles du contenu de la conscience. Entrer en contact avec eux est un moyen – parmi d’autres – d’étendre les capacités de l’esprit. » Repérer, écouter, se concentrer sur des sons de plus en plus subtils... Jusqu’à faire taire tout le reste, dissoudre les blocages profonds, se fondre dans le son, et ressentir peut-être qu’au fond, tout n’est que vibration.

Une vibration qui peut devenir, pour qui la perçoit, le point d’ancrage et le jalon d’une vie intérieure. Accessible quand tout est calme, qu’on l’est aussi, comme un appel à se recentrer, à sentir une connexion... « C’est une voie, convient Swami Janakananda. Maintenant, à chacun d’explorer la sienne ! » Sans perdre de vue que ces perceptions ne sont rien en tant que telles ; l’important, c’est ce qu’elles apprennent sur l’être, son lien à tout le reste, et ce que l’on en fait.


Nadège Amar, la donneuse d’ondes


Un dimanche matin au Centre Qee, un des hauts lieux parisiens du développement personnel. Nadège Amar est assise, tranquille, le temps que tout le monde s’installe confortablement. « Soyez très à l’aise », dit-elle. La présence douce et souriante de cette femme, qui pratique la méditation depuis plus de 36 ans, est réconfortante. Il émane d’elle un calme simple, véritable... et contagieux. Épouse d’Yvan Amar, écrivain et enseignant, elle est devenue à 24 ans disciple du sage hindou Chandra Swami. Depuis, elle pratique quotidiennement la méditation, notamment le Japa. Cela consiste à répéter un nom sacré – de quelque confession que ce soit – un mantra transmis par un maître, ou la syllabe Om, de manière régulière. On peut pour cela s’aider d’un chapelet, appelé Mala en Inde. « L’avantage quand vous pratiquez avec le support d’un nom divin, c’est que vous pouvez faire toutes vos tâches quotidiennes en le répétant à l’intérieur de vous. Quand vous êtes mère de famille, il n’est pas toujours possible de s’asseoir longtemps pour méditer. Cela permet de ne pas s’éloigner de votre pratique et vous rend plus présente à vos actions. »

Oui, c’est bien de cela qu'il s’agit : de présence. Nadège Amar nous invite alors, au travers d’une méditation guidée, à cultiver cette présence de cœur. « Au début, lorsque j’ai commencé la méditation, j’ai eu des expériences qui m’ont bouleversée, qui étaient même à deux doigts de me faire dire : ” Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? Où est ce que je vais ?” ». Parce que je me suis parfois retrouvée dans des états où j’étais entourée de monstres. Et il m’a fallu des années pour voir que ce n’était que le reflet de tout ce qui se déroulait à l’intérieur de moi, qu’il fallait que je le dépasse. C’est bien d’accueillir nos états intérieurs, parce qu’avec la pratique régulière de la méditation, ils vont se transformer. C’est un processus de purification et il est lent. Et c’est vraiment la régularité de la pratique qui permet aux états de paix de s’installer, qui permet de cultiver un état d’amour, de nourrir l’espace de joie que nous portons tous à l’intérieur de nous. Aujourd’hui, j’ai au contraire des expériences paisibles. Parce que quand on approfondit la méditation, ça devient de plus en plus simple. Et c’est une expérience très concrète pour la personne qui le vit ! »

Trois grandes respirations, une petite heure de méditation, un temps de parole... Chandra Swami a demandé à Nadège Amar, après le décès de son mari, de témoigner de son expérience spirituelle. Cette passation est quelque chose de commun dans la tradition hindoue. Quand un maître estime que son disciple est prêt, il lui propose de poursuivre l’enseignement. Il est parfois plus question d’offrir une qualité de présence que de donner des explications conceptuelles. Cette personne se fait alors le relais d’une énergie spirituelle, comme une sorte de borne wifi humaine auprès de laquelle il est possible de venir recevoir des vibrations particulières. Il semblerait qu’auprès de ces initiés, la pratique de la méditation soit amplifiée.

À
propos

auteurs

  • Réjane d' Espirac

    Autrice et réalisatrice
    Réjane d'Espirac collabore à Inexploré par la rédaction de reportages, de récits, d'entretiens, et la réalisation de documentaires. ...
  • Miriam Gablier

    Auteure et journaliste
    Titulaire d'un Master de philosophie, de diplômes de thérapie psycho-corporelle et d'homéopathie (Grande-Bretagne), Miriam Gablier s'intéresse particulièrement au potentiel humain et à l'intelligence du vivant. Ses enquêtes sur les thérapies, la psychologie, la philosophie, la spiritualité et les sciences du vivant, lui permettent notamment de traquer les données se rapportant à la notion de conscience et à la relation corps-esprit. Miriam Gablier est auteure de Les mystères de la conscience ...
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Inexploré n°18

Méditation

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La méditation entre dans les moeurs, s'invite dans les hôpitaux en France, bientôt peut-être dans les écoles et les prisons, comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis. Issue de traditions ancestrales, la pratique de la méditation est désormais possible sans référence à aucune religion ou spiritualité. Cela ne l'empêche pas de nous ouvrir à une dimension profonde de nous-mêmes et de ce qui nous entoure. En cela, la méditation a la capacité, en modifiant le rapport que nous avons à notre esprit, de changer notre réalité.

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