L’histoire a tout d’un film d’aventure ! Début décembre 2020, dans une boîte à cigares gardée à l’université d’Aberdeen en Écosse, un extraordinaire artefact est retrouvé : un fragment de bois de cèdre provenant de l’intérieur de chambre de la reine, dans
la grande pyramide de Gizeh. Anodin ? Cet épisode hors du commun bouleverse pourtant l’histoire archéologique...
Lieux mystérieux
SHUTTERSTOCK / ALEXEYKAMENSKIY / FOTODENNIS.COM
En 1872, l’archéologue britannique Waynman Dixon (1844-1930) découvrait dans la pyramide de Gizeh, au sein de la chambre de la reine, trois objets baptisés alors les « reliques de Dixon ». Ce véritable trésor était composé d’une sphère de dolérite de 7 centimètres de diamètre et d’un crochet de bronze vraisemblablement utilisé lors de la construction du monument. Tous deux ont été conservés au British Museum de Londres. Mais le fragment de bois, soupçonné d’être le morceau d’un outil de mesure plus large servant à la construction des pyramides, avait disparu de la circulation.
Au moment de ses découvertes, Waynman Dixon était assisté du Dr James Grant, qui avait étudié à l’université d’Aberdeen. Ce dernier avait conservé le morceau de bois... En 1946, plusieurs décennies après sa mort, sa fille a fait don du fragment de cèdre à l’université d’Aberdeen. Mais l’objet n’ayant pas été correctement répertorié, personne ne parvenait à le retrouver. Il fallut attendre décembre 2020, 70 ans après la disparition de l’artefact, pour qu’Abeer Eladany, une assistante de conservation d’origine égyptienne, tombe sur une boîte à cigare arborant l’ancien drapeau égyptien.
Curieuse de ce symbole, elle ouvre la boîte... « Quand j’ai regardé les numéros dans le registre Égypte, j’ai tout de suite su de quoi il s’agissait, a-t-elle déclaré. J’ai déjà travaillé sur des fouilles en Égypte, mais je n’ai jamais imaginé que ce serait ici, dans le nord-est de l’Écosse, que je trouverais quelque chose d’aussi important pour le patrimoine de mon propre pays. » La pièce de bois était désormais décomposée en cinq morceaux. Les chercheurs ont pu procéder à une datation au radiocarbone révélant que les fragments datent d’environ 3341 à 3094 avant J.-C., soit environ 500 ans avant la construction théorique de la grande pyramide !
La découverte de la relique Dixon manquante a été une surprise, mais la datation au carbone a également été une révélation.
Dans un communiqué, Neil Curtis, le responsable des musées et des collections spéciales à l’université d’Aberdeen, a déclaré : « La découverte de la relique Dixon manquante a été une surprise, mais la datation au carbone a également été une révélation. » Cet incroyable objet devrait nous permettre de mieux comprendre le procédé mystérieux à l’œuvre dans la construction des pyramides. Mais trouvé dans la grande pyramide, il n’en reste pas moins mystérieusement plus vieux qu’elle de 500 ans... Ce monument d’Égypte serait-il finalement, lui aussi, plus vieux que prévu ?
Journaliste, réalisatrice et auteure, Aurélie Aimé est spécialiste du monde des spiritualités et de l'écologie. Son parcours professionnel lui a permis d’explorer inlassablement ces sujets et de partager ses découvertes.
D’abord, elle a été journaliste et animatrice télé sur M6, spécialiste de « récup’ » et d’ « astuces de grands-mères » pour l’émission 100% Mag. Puis en 2014 elle a rejoint la rédaction de l'INREES, de Kaizen, puis de Natives, entre autres.
Elle est l’auteure de plusieurs ou ...
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Inexploré n°50
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