Peintre depuis l’enfance,
puis maquilleuse pour le
spectacle vivant, Alexandra,
rebaptisée Ax-elle par
Manfred Thierry Mugler lors de
la création de son spectacle, dans
lequel elle agissait en qualité de peintre maquilleuse,
se spécialise aujourd’hui dans la peinture
spirituelle. Clairvoyante, clairaudiente et clairsensitive,
elle reçoit des messages depuis toujours, et
les sublime en art. Ses tableaux sont « agissants,
vibrants » et touchent ceux qui les contemplent,
comme s’ils avaient une mission en eux-mêmes.
Les peintures qu’elle fait sur le corps révèlent la
personne qui les porte. Ses peintures d’âmes faites
sur papier apportent des messages aux consultants.
Depuis quelques années, Ax-elle affine sa méthode,
apprend à décoder les informations qu’elle reçoit et
les transmet par la peinture et par les mots, afin
d’aider les êtres à se révéler à eux-mêmes.
La peinture vibratoire
Pour Ax-elle, la peinture est vibratoire, car les couleurs
ont elles-mêmes leur propre vibration.
De
la même manière que les chakras (portes énergétiques)
que nous portons tous en nous rayonnent
de leur couleur associée, la peinture peut, par ses
mélanges, transmettre une information au corps
qui la reçoit. Lorsqu’elle peint, elle se laisse guider
par une forme de transcendance : «
Sans même
réfléchir, je peins les formes fractales qui sont dans le
monde et dans l’être. Je reçois, comme
si j’étais un médium des mondes subtils.
Je vois des images, j’entends des
noms ou des phrases, et je ressens »,
explique-t-elle. Parfois, elle entend
des indications comme « mets cette
pierre ici, fais résonner le bol de cristal », car elle
utilise également les minéraux. Pour elle, ses peintures
« soignent » quelque chose, accompagnent,
ont un message en elles.
Sans même se rendre
compte de leurs sens, elle ajoute des « signes »
qui se sont révélés être des symboles chinois ou
araméens, sans qu’elle ne connaisse ces langues.
Quelques symboles kabbalistiques sont également
apparus sur ses toiles. Elle entretient, par ailleurs,
un rapport particulier avec celles qu’elle commercialise.
«
Parfois, un tableau ne va pas se vendre, et je
ne sais pas pourquoi, raconte-t-elle. En fait, certains
de mes tableaux restent chez moi, car leur énergie
soigne. Ils ont besoin de m’accompagner et, quand
leur travail sera fini, ils partiront. » Son projet est
également de créer des espaces d’exposition/méditation,
où le public pourrait s’installer face à une
toile. Il se laisserait toucher par celle-ci puis en repartirait
chargé de toutes ses ondes positives.
La peinture d’âmes
Lors d’un salon où Ax-elle expose son travail, elle
tente une nouvelle expérience en proposant aux
visiteurs de peindre en face d’eux une petite oeuvre
sur papier. Habituée à « recevoir » des messages en médiumnité, elle se rend compte qu’en peignant
face à sa première cliente, des infos très personnelles
lui parviennent. Alors, petit à petit, elle ose
les transmettre et cela touche juste. La cliente repart
bouleversée. Les premières peintures d’âmes
viennent de commencer.
Ax-elle va utiliser tout ce
qu’elle entend lors de ces séances où elle a compris
que des messages importants pouvaient être délivrés
: «
Souvent, les gens me disent “tes mots résonnent
encore”, donc je fais attention à mon ressenti quand
je transmets… Parfois, je sens une chape dans ma
tête et j’en déduis qu’il y a quelque chose de mental
chez la personne. Parfois, c’est mon foie que j’associe
à la colère, ou une dent qui me lance tout d’un
coup : je me dis que la personne a une dent contre
quelque chose… Avant même de peindre, quand la
personne s’assoit en face de moi, j’ai déjà des infos
qui arrivent… Parfois, je me sers aussi du contexte :
par exemple, je cherche le blanc sur ma table pour
la peinture et je ne le trouve pas… J’ai alors l’intuition
que la personne a du mal à trouver sa propre
lumière… J’utilise tout ce qui m’arrive pendant la
séance de peinture. »
Elle va créer sa propre grille
de lecture et ses mots touchent juste à chaque fois.
«
J’avais l’impression qu’elle lisait en moi tout ce que
je ressentais dans ma vie à ce moment-là. Mes questions,
mes peurs, mes blocages prenaient forme sur le
papier… Ensuite, j’ai vraiment
senti des modifications et je les
sens encore, dans mon comportement,
comme si la peinture avait
renforcé mon caractère », raconte
Marianne.
Comment Ax-elle explique-telle
ce qui se passe pendant ces
séances particulières ?
Avant même de peindre,
quand la personne
s’assoit en face de moi,
j’ai déjà des infos
qui arrivent…
«
Je me sens
en connexion avec l’âme des gens
et avec des guides… Moi-même
je suis guidée par des énergies, par
des êtres qui “soignent” à travers
moi. Souvent, les âmes me disent
“tu peux lui dire cela, car il ou elle
n’entend pas !” Ou bien “peut-on
enlever le truc qui coince ?” Alors
j’enlève en peignant. » Ses gestes figurent ce qu’il se
passe chez la personne qui consulte : elle rajoute de
la lumière dans le sombre, étale ce qui est trop serré,
ou densifie les parties trop pâles… Les couleurs
lui donnent des indications : par exemple, le jaune
représente l’expansion de la personne, sa relation
avec l’extérieur, le don, le recevoir, et en fonction
de sa manière d’apparaître sur la peinture, elle peut
décoder et agir. Si c’est du jaune trop clair qui sort
du pinceau, elle en déduira que cette partie de son
caractère est à développer et elle peut renforcer la
teinte en rajoutant de la matière.
«
Ax-elle m’avait
demandé de venir à la séance avec une intention particulière
si je voulais. Je me posais des questions très précises quant à mon avenir professionnel. Je ne le
lui en ai rien dit et, pourtant, grâce à sa peinture et
aux messages qu’elle a reçus durant la séance, elle a
parfaitement répondu à mes interrogations et dissipé
mes doutes. Plus qu’une “lecture d’âme”, j’ai bénéficié
d’une carte pour m’orienter correctement sur mon
chemin d’abondance », témoigne Hervé.
Body painting
Artiste de rue à Nantes dans ses jeunes années,
Ax-elle s’est amusée à peindre sur le corps de ses
amis lors de spectacles.
Elle a ensuite conçu de véritables
séances de peinture sur peau avec du maquillage,
au début essentiellement sur des femmes
enceintes. «
J’ai créé le concept “les fées-mères” parce
que je voulais faire une tribu imaginaire de personnes
peintes et j’ai cherché une femme enceinte. Celle que
j’ai trouvée m’a dit que la peinture que j’avais faite
sur son ventre l’avait aidée pour son accouchement.
Après, avec le bouche à oreille, j’en ai reçu de plus en
plus. » La peinture semble agir sur le corps. Axelle
raconte : «
Pour l’une, j’avais fait une vague
sur le ventre et elle m’a dit qu’après cette séance, ses
brûlures d’estomac avaient disparu… À l’époque, je
faisais cela juste pour le bien-être, mais petit à petit
j’ai pris la mesure de l’aspect spirituel de cet acte
chamanique, que les Amérindiens
pratiquent au septième mois. »
Stéphanie a vécu l’expérience de
se faire peindre le ventre par Axelle
lors de ses trois grossesses :
«
Étrangement, avec le recul, je
réalise que les peintures étaient
très emblématiques du caractère
de mes enfants. Comme si sa création
avait révélé qui ils étaient en
devenir », raconte-t-elle. Pour
l’artiste, une combinaison de
plusieurs éléments agirait sur
la personne qui se fait peindre :
la vibration des couleurs, les
ondes, mais aussi les symboles
qui parleraient aux cellules,
la matière de la peinture rencontrant la matière
humaine. Dans leur connexion, tout cela va toucher
l’être au plus profond, révéler sa spiritualité.
«
Quand je peins sur les corps, je ne suis pas vraiment
“là”. Je suis comme un aigle, mon animal totem, je
voyage dans l’âme des gens. Avec les femmes enceintes,
c’est comme si je peignais le jardin spirituel de l’enfant,
l’âme de l’enfant », commente Ax-elle. Finalement,
ces oeuvres apparaissant sur les corps sont
une manière de révéler le sacré qui est présent dans
la personne peinte. «
Lors de ma séance de body
painting, sans que j’en ai parlé à Ax-elle, des motifs
asiatiques sont apparus. Or j’ai des origines japonaises
qui ne se voient pas vraiment sur mon visage. Mais sont aussi ressortis, de manière très symbolique et sublimée,
des aspects de mon caractère. J’étais vraiment
très étonnée, cela avait une résonance très spirituelle »,
relate Marianne.
Libérer les mémoires
Parce qu’elle souhaite en savoir plus sur son travail,
Ax-elle décide de suivre une formation en étiomédecine,
une pratique qui s’oriente essentiellement
sur la libération des mémoires de toutes origines
engrammées en nous et qui peuvent créer des blocages.
Elle ne fera que le premier niveau, persuadée
de devoir continuer son chemin seule avec sa technique,
mais aura énormément appris, notamment
sur la compréhension de certaines de ses visions.
«
L’étiomédecine m’a apporté un éclairage sur les “mémoires
non libérées dans cette vie”. La découverte que
les vies sont peut-être “vécues” en même temps et en
accepter le mystère. On peut parler de “mémoires de
vies non vécues”, c’est plus juste. Déjà, dans cette vielà,
on incarne tout. Parfois, j’ai des visions d’autres
lieux, d’autres temps… Je vois les gens dans d’autres
situations. Je ressens des vibrations qui associées à
des mémoires qui se libèrent dans la peinture », explique-
t-elle. En augmentant le taux vibratoire,
on procède à un véritable nettoyage.
Avec les femmes
enceintes, c’est
comme si je
peignais le jardin
spirituel de
l’enfant, l’âme
de l’enfant.
Ax-elle se
souvient d’avoir peint une cour de crèche, un endroit
où tout le monde se sentait mal. Elle-même
a eu beaucoup de difficultés à réaliser sa peinture,
comme empêchée : «
Au début, je n’arrivais pas à peindre, je voyais une ombre derrière moi et les couleurs
ne sortaient pas... Puis j’ai compris qu’il fallait
que je me connecte au lieu... Une fois fait, j’ai peint
de manière très fluide. À la fin de la fresque, j’ai vu
derrière une vitre, à moins d’un mètre face à moi,
une dame – l’habitante des lieux –, mais d’une autre
époque, plutôt les années 1950. Je lui ai demandé si
elle voulait autre chose et non, elle s’en est allée, mais
je ressentais de la gratitude… Juste après, une éducatrice
est venue dans la cour en me disant qu’elle s’y
sentait bien et qu’elle y ressentait enfin de la joie. La
peinture a monté le taux vibratoire du lieu et nettoyé
les mémoires de tristesse. L’énergie du lieu a changé
après la peinture », raconte la peintre.
Une peinture qui soigne ?
Ax-elle explique qu’il lui a fallu du temps pour accepter
de faire son chemin. Tout d’abord écouter
tous les messages qu’elle reçoit sous toutes leurs
formes et apprendre à utiliser ce langage. Puis
transmettre, dire aux personnes certaines choses...
mais pas tout, car parfois ce n’est pas le moment.
C’est un travail d’acceptation de soi, de qui l’on
est, et pour cela, elle a elle-même fait un parcours
de nettoyage et d’initiation.
«
Toutes les connexions
qui se font, cela me dépasse. Moi, je suis les visions,
c’est tout… Pour moi aussi ce fut un grand travail d’acceptation, des images et des messages qui me
viennent, pour accepter qui je suis et ce que je peux
apporter aux autres », avoue-t-elle. Nombre de personnes
racontent aller mieux après une peinture,
ou sentir que des choses bougent en elles, qu’une
évolution se fait. Mais c’est avant tout un travail
d’équipe : «
Il faut être conscient qu’on ne guérit personne,
on ne sait pas si, dans un soin, on apporte un
pour cent ou plus, on s’en fiche. Ce qui compte, c’est
que cela fasse du bien. Cela permet aussi de rester
humble face à ce qui se passe, les choses se font à travers
moi ou pas, mais c’est la personne qui se guérit
toute seule », conclut l’artiste.
Lorsqu’elle peint, elle voyage dans les âmes et
parfois rencontre des parties obscures des êtres :
«
Je me sens aller dans les abysses des gens, mais je ne
trouve pas cela laid. Pour moi, tout est beau dans les
visions que j’ai. Même le plus obscur reste beau,
comme la nuit noire dans laquelle je vois des étoiles
et c’est pour cela que je suis bien après. Parfois, je
vois des choses violentes, mais comme je les vois sans
jugement, je les traverse… » Elle réenchante la vision,
réenlumine ce qu’elle a vu. C’est une création
ensemble, car tout se passe en même temps :
la personne fait avancer la peinture, la peinture
agit sur la personne et sur les différentes dimensions
de l’être.
Une séance qui picote
Sophie raconte : « J’ai rencontré Ax-elle lors d’un salon. Sa peinture,
ainsi que la connexion avec elle, ont été révélatrices. Cela a été
merveilleux pour moi. C’était une rencontre juste et les messages
donnés, qui étaient fabuleux, ont atteint mon âme. Les paroles, les
pinceaux, les couleurs ont raconté mon histoire à travers d’autres
vies, qui ont marqué comme une empreinte la personne que je
suis actuellement. Des manifestations dans mon corps, qu’Ax-elle
ressentait également, sont apparues, puis ont disparu. Je pense
que des libérations physiques et émotionnelles se manifestaient
à ce moment-là : des picotements, des bâillements, des points
douloureux, des frissons, des chatouillements, voire même des
sensations de chatouillis au niveau du chakra coronal. Cela a, en
effet, provoqué un allègement corporel et émotionnel complet.
Les informations données ont fait leur chemin dans ma vie et j’ai
décidé de retourner la consulter à des périodes charnières,
pour voir l’évolution de mon âme, et comprendre où je pouvais
encore progresser. »