Nous passons environ huit heures par jour à dormir dans un lit, le corps à la merci de toutes les influences puisque parfaitement détendu. Nous sommes également présents huit heures sur notre lieu de travail, parfois de manière assez statique. Tous ces espaces sont influencés par divers rayonnements naturels ou artificiels. Nous sommes ainsi soumis à tout un panel d’effets sans en avoir conscience. Il est pourtant primordial d’optimiser ce qui peut l’être, comprendre où mettre son lit, son bureau, comment minimiser les ondes, qu’elles soient telluriques ou issues de la pollution électromagnétique, ainsi que leur impact sur nous. Il est possible de contrôler tout cela, de mesurer, de s’assurer que nous disposons les éléments au mieux, mais aussi de dépolluer énergétiquement les lieux. Cette démarche doit être entreprise méticuleusement, influence par influence, sans tout mélanger, afin d’harmoniser son espace en fonction des pollutions réelles, mais aussi selon les besoins et selon sa personnalité. Un ensemble de phénomènes qu’il faut prendre en compte parce qu’ils agissent sur notre santé, notre sommeil, nos humeurs et notre bien-être.

L’aspect tellurique

Chaque maison est susceptible d’être exposée à des rayonnements telluriques, qu’il s’agisse de veines d’eau à plus ou moins gros débit, de réseaux Hartmann, Curry et autres, ou de failles pouvant avoir des effets sur le vivant. Chaque lieu où nous passons beaucoup de temps devrait être vérifié. L’idéal serait de pouvoir organiser sa maison avant la construction en faisant expertiser le sol, afin d’identifier les endroits à écarter. Ainsi, il serait possible d’éviter de placer une chambre sur une veine d’eau, ou un fauteuil sur un nœud Hartmann, qui amplifie les rayonnements. « L’intensité des rayonnements, la durée et la fréquence d’exposition de l’individu ainsi que sa sensibilité personnelle sont les critères qui déterminent l’importance de la nuisance », précise le géobiologue Thierry Gautier, cependant « rares sont les personnes qui peuvent à long terme laisser leur lit à l’aplomb d’une circulation d’eau à fort rayonnement sans ressentir d’effets sur leur santé », ajoute le spécialiste. La plupart d’entre nous n’ont pas la possibilité de construire leur maison et nous sommes donc obligés de composer avec l’existant. Il est conseillé de faire venir un expert afin de déterminer quels peuvent être les ennuis d’origine tellurique et comment les pallier, sans attendre de voir apparaître des symptômes – les plus courants sont relatifs au sommeil, mais ils peuvent être plus graves.

Le plus souvent à l’aide d’une baguette de sourcier ou d’un pendule, le géobiologue va ainsi dresser la carte souterraine du lieu visité. Il est préférable d’effectuer les détections sur place afin de garantir une plus grande précision dans la localisation des zones à éviter. Ainsi, un professionnel pourra vous conseiller le déplacement d’un lit dans une chambre, afin d’éviter les rayonnements géopathogènes. « Le réseau Hartmann n’est pas si nocif en lui-même, il véhicule une information. C’est un support d’ondes. Il faut regarder son intensité, s’il est faible ce n’est pas grave, s’il est fort c’est embêtant. Un croisement Hartmann à l’aplomb d’une veine d’eau potentialise son influence en un point très précis. Par exemple, sur un lit, si vous avez une sensibilité à la hanche et que le point à l’endroit du croisement Hartmann correspond pile là où se trouve votre hanche dans le lit, ça va vous parler », raconte Thierry Gautier. Ainsi, en déplaçant le lit, les douleurs nocturnes pourraient disparaître.

Distance moyenne des rayonnements, quelques exemples
Les ondes de la communication sans fil
Téléphone portable : éviter le contact (mode haut-parleur)
DECT base active : entre 2,5 et 3 mètres
Babyphone : environ 2 mètres, privilégier l’analogique au numérique

Extérieur
Lignes à très haute tension : de 200 à 500 mètres
Lignes de train électrifiées : 50 mètres quand le train passe

Équipement de maison
Micro-ondes : champ magnétique jusqu’à 4 mètres
TV écran plat : 1 mètre
Lampe de chevet : 60-80 centimètres
Réveil : 60-80 centimètres
Imprimante : entre 0,6 et 1 mètre, à mettre sur une table à part
Induction : 1 mètre

La pollution électromagnétique

Au début de sa carrière il y a 35 ans, Thierry Gautier s’occupait essentiellement des rayonnements telluriques lorsqu’il conseillait ses clients, et moins de ceux d’origine artificielle qui se résumaient aux lignes à haute tension ou aux anciens téléviseurs pour la majorité. Aujourd’hui, c’est ce qui l’occupe principalement, car nous avons fortement augmenté les sources de rayonnements au sein de l’habitat. Wifi, téléphones portables, téléphones sans fil, réseau électrique... sont rayonnants et peuvent nous impacter. « On ne peut plus dire que la géobiologie consiste uniquement à regarder les courants d’eau ou les failles dans les maisons, parce que maintenant, les sources de rayonnements artificiels comme un frigo derrière une tête de lit sont parfois plus dérangeantes que l’eau souterraine », déplore Thierry Gautier. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut corriger beaucoup de nuisances, plus facilement que les rayonnements telluriques qu’on ne peut pas déplacer. Emballer sa box internet dans une housse de blindage limite les ondes jusqu’à 90 %, brancher sa lampe de chevet dans le bon sens : « Une lampe de chevet éteinte peut rayonner comme 15 ordinateurs réunis ! Il y a des gens qui prennent des somnifères à cause de cela », s’affole Thierry Gautier qui dévoile le mode opératoire. L’interrupteur de la lampe ne coupe qu’un seul des deux fils qui sont à l’intérieur du câble, selon le sens de la fiche dans la prise. Pour vérifier cela, il faut un instrument de mesure qui valide que la lampe ne rayonne plus.

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