Le Père François Brune est généralement associé à la TCI (trans-communication instrumentale), technique par laquelle il pu obtenir des preuves extraordinaires quant à la survie de l’âme dans l’au-delà. Si les défunts étaient les interlocuteurs privilégiés, il relate que d’autres type d’êtres semblent avoir répondu aux appels des expérimentateurs et expérimentatrices… notamment des extraterrestres. Extrait de « À l’écoute de l’au-delà », de la collection Aventure Secrète des éditions J’ai Lu.
Cosmos
Yuting Gao
Certains des expérimentateurs ont l’impression qu’il leur arrive de recevoir des messages qui ne viennent pas de nos trépassés. Ils imaginent alors qu’il s’agit d’extraterrestres.
Là, je sens que je commence à mettre la bonne volonté du lecteur à rude épreuve. On veut bien me suivre un peu, à propos des Expériences aux Frontières de la Mort, parce que beaucoup de livres on déjà paru sur la question et qu’un certain nombre de médecins, donc de gens sérieux, recommandables, s’en sont occupés. Encore ne m’écoute-t-on d’ordinaire que si je respecte les bienséances, c’est-à-dire que si je n’y vois pas une « preuve » de la survie. Parler d’« indices » est toléré.
Le phénomène de la transcommunication instrumentale est trop peu connu en France, et là, je continue à faire scandale. Mais il y a bien pis. Il y a un domaine franchement maudit, c’est celui des extraterrestres.
Je ne vais donc pas me lancer, ici, dans un exposé sur toutes les théories possibles, ni sur les faits mystérieux qui sont peut-être ou probablement en relation avec ce problème. Je me contenterai d’évoquer les recoupements qui semblent être constatés entre les manifestations d’extraterrestres et les phénomènes de transcommunication.
Le témoignage de S.W Estep
S.W Estep explique qu’elle a d’abord demandé plusieurs fois à nos chers disparus s’il existait des mondes parallèles ou des extraterrestres. Elle obtint alors la confirmation de leur existence. Puis elle demanda si les ovnis venaient de notre système solaire ou d’ailleurs. Là encore, réponse positive. Enfin, un beau jour, elle enregistra : « Espace parlera cette nuit. » quand quelqu’un dans l’au-delà s’annonçait, elle reprenait toujours son nom dans la question qu’elle posait ensuite. Ne sachant pas très bien comment interpréter ce texte, pensant que peut-être quelqu’un de l’au-delà s’était choisi ce nom, elle donc si « Espace » voulait vraiment s’adresser à elle la nuit suivante. La réponse fut : « Nous voudrions que tu saches que nous reviendrons te saluer. »
Le soir, elle était donc devant son magnétophone. Elle essaya d’abord de savoir qui lui avait parlé d’« espace ». Elle reçut alors : « Nous sommes tous descendus. » Ces voix étaient très différentes, dit-elle de celles des trépassés, mais toutes d’excellente qualité. Elles lui paraissaient seulement plus aiguës, plus métalliques. Sa chienne, qui ne manifestait habituellement qu’indifférence lorsqu’elle enregistrait, se mit cette fois à gronder et aboyer. « Ils » lui expliquent que pour venir vers elle ils doivent repérer comme un fil ou une ligne. Elle n’est pas très sûre de ce que cela signifie, mais il lui semble que lorsqu’elle pense à eux, « ils » peuvent peut-être le ressentir comme un appel. Elle a l’impression de pouvoir très bien distinguer entre les voix venant de trépassés et celles es extraterrestres. Mais pourtant, les uns et les autres, invisibles pour elle, semblent pouvoir se voir et communiquer entre eux. Ils viennent d’ailleurs souvent ensemble. Les extraterrestres lui parlent de leur vaisseau spatial, prétendent venir de Vénus, Mars, Alpha du Centaure et lui annoncent qu’ils vont se manifester à sa fenêtre, en jaune. Elle voit alors effectivement devant sa fenêtre une balle jaune et constate peu après sur sa peau des éruptions. Elle a parfois tenté de prendre des photos d’elle-même pendant qu’elle enregistrait, à l’aide d’un déclencheur à distance. Elle a alors obtenu, au développement, des boules lumineuses.
Le témoignage de Monique Simonet
Dix ans avant ses premiers enregistrements de voix de l’au-delà, Mme Simonet avait eu une expérience semblable.
C’était dans la nuit du 27 au 28 juillet 1969, à Montpellier, vers 1 heure du matin. Elle avait déjà beaucoup lu sur les ovnis et venait justement d’en parler assez longuement avec quelqu’un à l’occasion d’une petite fête de famille. Elle avait alors trente ans et se trouvait encore toute seule dans la vie. Ce soir-là, elle se sentait particulièrement triste, m’a-t-elle raconté. Et c’est alors que lui vint l’idée de demander assistance et consolation à ces êtres inconnus. Assise devant sa fenêtre ouverte, elle vit alors passer très lentement trois disques violet clair à quelques centimètres de ses yeux. Sans trop savoir pourquoi, elle en ressentit une impression heureuse, comme si son appel avait été compris et qu’on y eût répondu. Peu après, elle se coucha et, à moitié endormie, se vit comme dans une sphère entourée de fenêtres. Elle quitta ainsi la terre à grande vitesse, emportée dans l’espace.
Mais elle ne vit aucune entité, aucun être bizarre et se réveilla peu après dans son lit.
Que s’est-il passé vraiment ? Y eut-il là une sorte d’appel ou de préparation pour une mission future, peut-être celle qu’elle accomplit aujourd’hui ? Nous ne le saurons sans doute jamais, en tout cas aussi longtemps que le mystère des extraterrestres n’aura pas été élucidé.
N’ayant pu encore faire de contre-enquête auprès de nos éventuels visiteurs, je ne peux qu’« enregistrer » à mon tour le témoignage. Je n’y attacherais d’ailleurs pas trop d’importance s’il était isolé, ce qui est loin d’être le cas, comme on va le voir.
Confirmation en Allemagne
J’ai appris, par exemple, par la revue Transkommunikation, qu’en Allemagne, à Bottrop, Ilse Schmitz qui, depuis des années, ne recevait sur son magnétophone que de très normales ( !) communications de défunts, eut la surprise, au printemps 1991, d’entre un jour : « Sur Bottrop jeudi nuit viennent deux ovnis. » Ayant essayé d’obtenir plus de précisions sur le moment exact, elle reçut à la mi-mars : « Ilse, nous venons jeudi 18. » Le jeudi 18 avril, il ne se passa rien.
Dans les deux mois suivants, le jeudi ne tombait jamais un 18. Mais le jeudi 18 juillet, entre minuit et 1h45 (avec une interruption), deux lumières en forme de disques, aux contours imprécis, apparurent et se déplacèrent dans le ciel nocturne et nuageux de Bottrop, à la vue de nombreux témoins. Pendant ce temps, un appareil vidéo s’était mis en marche tout seul dans la maison de Mme Schmitz et, chez sa fille, le téléphone n’a plus fonctionné, le temps de cette apparition. Enfin, le 6 août 1991, Mme Schmitz recevait sur son magnétophone. : « Hourra ! Nous avons pu venir chez Ilse ! »
Le lecteur aura remarqué que l’on retrouve, dans ce récit, les boules jaunes dont parlait S.W Estep ; les mêmes que l’ont décrit souvent à propos des formations de dessins mystérieux dans les champs de blé.
Père François Brune & Rémy Chauvin, À l’écoute de l’au-delà, éditions J’ai Lu, collection Aventure Secrète, 2003, Paris, p. 202-206.
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