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anti-sécheresse,
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à
Gizeh
-
les
brèves
du
16/03/23

Découvrez des news surprenantes, en cette période du 16 mars 2023 : la faune marine contre le CO₂, la fuite du labo de Wuhan, du blé résistant à la sécheresse et un couloir découvert dans la pyramide de Khéops.
Baleines et CO₂, fuite de la Covid, blé anti-sécheresse, découverte à Gizeh - les brèves du 16/03/23
Nature

NATURE – baleines et phytoplancton contre CO₂


Comme à son habitude, Mère Nature fait bien les choses. Alors que le film Les gardiennes de la planète de Jean-Albert Lièvre, est sorti en salle en cette fin février, en 2014, l’équipe de Joe Roman, professeur à l’université du Vermont, avait déjà pointé du doigt l’influence positive des cétacés sur l’environnement.

Il y a 50 millions d’années apparaissaient les premières baleines. Ces mammifères aquatiques, qui possèdent des poumons, peuvent absorber des tonnes de CO₂, une aubaine, alors que le dioxyde de carbone produit par les humains pose problème. Un arbre stockerait jusqu’à 20 kilos chaque année, une baleine en assimile jusqu’à 33 tonnes au cours de sa vie. De la plus petite, la baleine pygmée, à la plus grande, la baleine bleue, ces beautés marines participent donc largement à l’équilibre de l’écosystème : elles engloutissent, à elles toutes, 190 000 tonnes de CO₂ tous les ans. Ces quantités gigantesques restent piégées, après la mort des géantes des mers, dans la biomasse, puis dans les sédiments marins, et ce, pendant des millions d’années. De son côté, le phytoplancton, qui se nourrit des matières fécales des cétacés – la nature est bien faite – « capture 37 milliards de tonnes de CO₂ par an » soit l'équivalent de « quatre forêts amazoniennes », précise Ralph Chami, auteur principal d'un rapport du Fonds monétaire international consacré au sujet en 2019. Par ailleurs, le FMI rapporte que les baleines représenteraient une économie de 1 000 milliards de dollars par an dans le monde, et mentionne que les sauver, c’est sauver la planète !


LABORATOIRE – une autre agence penche pour une fuite du virus de la Covid


Laboratoire Wuhan P4

Le laboratoire P4 de Wuhan (Chine), au sein de l’Institut de virologie © Hector Retamal/AFP

Depuis janvier 2020, un terme a fait le tour du monde et n’a cessé de sortir de toutes les bouches, masquées ou non : la Covid-19. Alors qu’en mars 2021, un rapport de l’OMS avait conclu qu’une fuite d’un laboratoire était « extrêmement improbable », les doutes concernant l'origine du virus n'ont jamais disparu. Depuis quelque temps, la fameuse agence américaine émet une conviction « modérée » : une fuite serait à la source de la propagation du SARS-CoV-2. D’après le directeur du FBI, l’origine de la Covid-19 serait accidentelle, et proviendrait « très probablement » d’un accident de laboratoire.

En effet, à cette période, dans le désormais célèbre laboratoire P4 du Wuhan Institute of Virology, sur le secteur géographique où a été détecté le premier foyer d’infection, les coronavirus étaient étudiés. L’hypothèse de la fuite est maintenant aussi adoptée par le département américain de l’Énergie. Cependant, quatre autres agences de renseignement américaines pensent encore que la propagation du virus est survenue par transmission naturelle, avec une source animale, la chauve-souris. « Mais toutes ces chauves-souris vivent dans le sud de la Chine, dans le Yunnan. C’est à plus de 1 000 kilomètres de Wuhan, là où l’épidémie a démarré », précise la microbiologiste Monali Rahalkar, de l’Institut de recherche Agharkar, en Inde. Si des experts de l’OMS se sont rendus (une seule fois) sur place en 2021, « toutes les hypothèses restent sur la table », d’après l’Organisation mondiale de la santé. D’ailleurs, Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, appelle les États-Unis « à coopérer au plus vite avec l’OMS, à inviter des experts internationaux à mener des recherches sur l’origine du virus, et à partager les résultats des recherches avec la communauté internationale ».


INITIATIVE – du blé qui résiste à la sécheresse


blé

© Pixabay

Alors que nous parlons beaucoup des pénuries d’énergie à venir, l’alimentation est un sujet dont nous allons devoir nous préoccuper de près, pour le bien-être des futurs humains. Sur cette thématique, la Nasa n’a pas de bonnes nouvelles à nous annoncer, concernant le blé… Dans les parties du monde denses en termes de population, au cours des décennies à venir, la production pourrait se réduire drastiquement du fait des bouleversements climatiques. Selon l’agence américaine, les récoltes de maïs pourraient également baisser de moitié après 2050.

Pour remédier à ces difficultés, des scientifiques prennent les devants. Ainsi, des chercheurs ont trouvé comment agrandir les racines du blé, afin d’améliorer sa croissance et de renforcer sa résistance aux températures élevées. En favorisant les gènes à l’origine de la taille des racines, nous obtiendrons ainsi des cultures capables d’assimiler l’eau des sols plus efficacement et de mieux absorber leurs nutriments. Le jasmonate, l’hormone à l’origine du développement des plantes, dont la production est accélérée par les gènes OPRIII, permettra aux cultures d’être plus généreuses, même avec un climat plus chaud. Reste à savoir si des problèmes de santé pourraient survenir, comme les allergies, en lien avec ces modifications génétiques. En effet, la sécurité alimentaire des produits génétiquement modifiés (GM) reste un sujet d’actualité.


INSOLITE – le nouveau couloir de la grande pyramide


Scan pyramide couloir découvert

Plan de la pyramide avec le grand vide au-dessus de la grande galerie et le nouveau couloir à proximité de l’entrée principale. © Scan Pyramids

Parfois, on se dit qu’on a tout découvert, et puis… Parmi les trois plus grandes pyramides du plateau de Gizeh, en Égypte, une découverte importante a été annoncée, le 2 mars, par le ministère égyptien du Tourisme et des antiquités : celle d’un nouveau passage dans la pyramide de Khéops.

C’est au cours du projet de recherche international Scan Pyramids qu’un couloir de neuf mètres de long et d’environ deux mètres de large a été trouvé. Il se situe dans les environs de l’entrée principale, sur la face nord de la dernière des sept merveilles du monde antique encore visible et visitable. C’est grâce à des simulations 3D ainsi qu’à des techniques de thermographie infrarouge et endoscopique que cette découverte a pu avoir lieu. Il est possible que, suite à cette révélation, les archéologues disposent d'informations permettant de comprendre comment la pyramide a été bâtie. Par ailleurs, le chef du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Mostafa Waziri, a déclaré que « le couloir inachevé a probablement été créé pour redistribuer le poids de la pyramide autour de l’entrée principale, à près de sept mètres de distance, ou sur une autre chambre ou un autre espace non encore découverts ». Quant à l’archéologue égyptien Zahi Hawass, directeur du comité scientifique du projet, il mentionne qu’il est « fort possible » que le tunnel « protège quelque chose »… À son avis, « il protège la véritable chambre funéraire du roi Khéops ». Rien que ça !

À
propos

auteur

  • Thierry Penin

    Journaliste
    De formation scientifique, Thierry Penin s’est nourri de rencontres avec des maîtres spirituels avant d’expérimenter et d'apprendre de nombreuses techniques de soins énergétiques. Animateur radio/ TV depuis plus de vingt ans, il explore les mondes subtils et la parapsychologie à travers des interviews de chercheurs et de grands noms du développement personnel et de la spiritualité, afin d’ouvrir les esprits et de favoriser les prises de conscience. Il est journaliste pour Inexploré depuis 202 ...
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