Se préparer dès maintenant à vivre le grand passage permet de considérer chaque instant de la vie comme une initiation, riche de surprises et d’enseignements. Apprivoiser la mort nous permet-il alors de mieux vivre ? Cet apprentissage terrestre nous suit-il, comme une mémoire persistante, une fois que nous sommes passés de l’autre côté ? « Certaines personnes restent figées dans leur relation à la Terre, d’autres sont dépendantes de leurs relations aux autres et cela les empêche de s’élever », nous précise Marie-Lise Labonté, psychopraticienne et médium, dans un nouveau podcast intitulé « Guide pour le mort et ses proches ». Nos ancêtres sont passés par là, et malheureusement, le tour de nos proches viendra après le nôtre, voire avant. Parfois, un accident ou une mésaventure nous met face à l’effroyable et soulève des milliers de questions existentielles, en un claquement de doigts… C’est ce qu’a vécu la philosophe et professeure de théologie protestante Lytta Basset lorsque son fils aîné s’est suicidé à l’âge de 18 ans.

Pour elle, s’en est suivi un long et délicat chemin de réconciliation avec la vie, où elle a pu ressentir nombre d’injonctions de la société, mal à l’aise face au deuil. Pourtant, « la vie ne se limite pas à l’image que j’ai de la vie », nous rappelle-t-elle… Comment retrouver l’amour de soi et le goût de l’ici et maintenant après une telle déchirure ? Un vécu subjectif de contact avec nos défunts est-il une aide dans ce processus ? Il semblerait que oui… Mais doit-on le chercher à tout prix ?

Notre société a perdu le contact réel et émotionnel avec la mort, le deuil et tous les rituels entourant ce passage délicat, au point d'ériger celui-ci en sujet à expédier le plus rapidement possible, au mieux, ou en véritable tabou, au pire. Si les ardeurs de l’été nous invitent souvent à oublier ces sujets, la période sombre, amenée par la Toussaint, est une formidable opportunité de nous reconnecter à cette idée maîtresse : la mort n’est pas une instance extérieure à la vie, elle en est une composante naturelle que nous pouvons apprendre à accepter, à respecter et même à célébrer ! Pensez à la fête des Morts mexicaine pour vous en convaincre…

Alors, comment honorer notre lignée, comment la célébrer dans la mémoire, les actes, les paroles et les gestes ? Des rituels avec une bougie, une photo ou une simple offrande nous aident à renouer un lien de cœur avec nos chers disparus, car « les vivants ont besoin des morts comme les morts ont besoin des vivants », nous partage Caroline Dubant, dernière intervenante de ce nouveau podcast disponible sur la plateforme digitale.

Si l’aventure Inexploré nous donne quelques raisons de penser à l’au-delà, Victor Hugo nous inspirait déjà en son temps, nous disant que « les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents. ». Et d’autres chercheurs, comme Tobie Nathan, nous font comprendre cette autre pensée impalpable, mais bien concrète : si nous ne prenons pas soin de nos défunts, ils nous empêcheront de vivre ! C’est ce qu’a soulevé le psychologue et pionnier de l’ethnopsychiatrie dans la dernière émission BEYOND, en parlant notamment des esprits et des djinns : « On les observe avec le regard qu’on porte sur le désordre des gens », nous dit-il… De quoi nous questionner : le véritable soin passerait-il par une alliance thérapeute-patient, face au surnaturel ? Comment naviguer entre peur et confiance lorsque nous sommes à la croisée du visible et de l’invisible ? Et quel diagnostic peut-on poser sur des faits qui nous dépassent, où les frontières entre les mondes s’estompent ? Cet aspect clinique de l’extraordinaire fait partie de nos missions premières, ce pour quoi nous avons lancé en octobre, avec le réseau de l’INREES, un premier groupe de supervision à destination des professionnels de santé, une réussite qui nous amène à poursuivre l’expérience avec de nouveaux événements, très bientôt !

Tout au long de ce mois de novembre, d’autres questions d’importance vous seront proposées : peut-on vivre en santé dans une société malade ? Comment traverser les crises de notre temps avec la pensée de Krishnamurti ? Nous en parlerons dans l’émission Existentielles que j'animerai prochainement.

Par ailleurs, la célèbre mystique et abbesse Hildegarde de Bingen sera mise à l’honneur dans un reportage afin de nous rappeler quelques clés pratiques pour prendre soin de notre santé avec la naturopathie et la lithothérapie.

Le dernier invité d’honneur pour ce mois de novembre est un écrivain bien célèbre : Marcel Proust ! L’auteur du célèbre roman À la recherche du temps perdu était-il doué de capacités médiumniques ? Que penser d’un homme qui a construit son œuvre dans le secret d’une chambre close, voyageant par l’esprit pour revivre son passé, tout en le métamorphosant par l’écriture ?

Pour finir, à l’aube du second volet d’Avatar, la rédaction d’Inexploré a mené l’enquête : cette grandiose épopée aux accents chamaniques et située sur la planète Pandora cache-t-elle des messages symboliques sur les dessous de notre réalité ou sur Gaïa ?

Je vous invite à suivre notre actualité pour vivre un extraordinaire onzième mois de l’année 2022 ! Et pour les abonnés à INREES TV, sachez que vous profiterez dès la mi-novembre de notre application sur Apple TV et Android TV, pour une nouvelle utilisation de votre web TV favorite sur vos téléviseurs. Encore une étape formidable franchie ensemble !

Lumineux 1^er novembre à toutes et à tous…