L'Auteur
Hélène de FOUGEROLLES
Actrice
Après être apparue de manière récurrente dans la sitcom AB Productions "Le Collège des cœurs brisés", Hélène de Fougerolles fait ses premières armes au cinéma sous la direction de Jean-Pierre Mocky. C'est en effet grâce à lui qu'elle joue dans Le Mari de Léon en 1993. Polyvalente, la comédienne participe aussi bien à des films grand public comme "La Cité de la peur" qu'à des films d'auteur tels que "Jeanne la Pucelle, les prisons" (1994) de Jacques Rivette et "La Reine Margot" (id.) de Patrice Chéreau.
La jeune génération de cinéastes s'intéresse également à elle : Cédric Klapisch la dirige dans "Le Péril jeune" et "Chacun cherche son chat", et Mathieu Kassovitz dans "Assassins" en 1997. L'année suivante, Arthur Joffé lui offre le premier rôle principal de sa carrière dans "Que la lumière soit !", tandis que Jean-Hugues Anglade lui donne à deux reprises la réplique dans "Le Prof" (1999) d'Alexandre Jardin et "Mortel transfert" (2001) de Jean-Jacques Beineix.
Reconnaissance de la profession : Hélène de Fougerolles reçoit en avril 2001 le Prix Romy Schneider qui récompense chaque année "une jeune comédienne dont le talent a été particulièrement remarqué".
Celle que l'on connaît désormais pour son naturel et sa fraîcheur s'essaie à une carrière internationale mais sans grand succès ("The Fall" d'Andrew Piddington, "La Plage" de Danny Boyle et "The Sea" de Baltasar Kormakur). Le grand public préfère la voir jouer de sa particule et incarner d'amusantes aristocrates dans la comédie d'aventure "Le Raid" (2002), le film d'ouverture du Festival de Cannes 2003 "Fanfan la Tulipe", "Les Aristos" (2006) et la série "Jeanne Poisson, Marquise de Pompadour" (id.).
N'ayant pas peur du "ridicule" ("Incontrôlable, Les Dents de la nuit"), Hélène de Fougerolles se montre également à l'aise dans le registre romantique ("Le Plus beau jour de ma vie" et "Tricheuse") et varie son jeu en s'illustrant dans l'inquiétant "Innocence" (2005) de Lucile Hadzihalilovic et le film de genre "Mutants" (2009) de David Morley.
Durant les années 2010, Hélène de Fougerolles privilégie le petit écran, comme en témoignent ses prestations dans des téléfilms appartenant à différents genres : la comédie romantique ("Moi et ses ex, Trop jeune pour moi"), le drame ("Les Liens du Cœur"), le policier ("Meurtres à Strasbourg") ou encore le judiciaire ("La Loi de Julien"). La comédienne incarne également le capitaine Hélène Bach dans la série policière "Balthazar" aux côtés de Tomer Sisley, de 2018 à 2020.
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Par Hélène de Fougerolles
« Je marche dans la rue en levant les yeux au ciel. Il paraît que c’est ultra-efficace pour éviter de pleurer. J’inspire à fond. J’écoute battre mon cœur. Je viens d'entrer dans un tunnel immense… C’est le début du grand huit. Il va falloir que je m’accroche...
Longtemps, je n’ai pas voulu voir, pas voulu savoir. J’étais dans le déni et la mauvaise foi. J’ai joué à merveille mon rôle d’actrice lumineuse, pétillante et légère. J’avais une double vie : celle à laquelle je voulais croire, et l’autre, celle que je vivais vraiment... Il m’aura fallu dix ans pour accepter la différence de ma fille. Dix ans de fuite, dix ans de combat. Je ne m'attendais pas à un tel voyage.
Je voudrais aujourd’hui partager ce chemin de rires et de larmes, de colères, de doutes, de joies et d’amour. Parce que, si longue que puisse être la route, si gigantesques que soient les montagnes à franchir, nous avons tous le choix d’être heureux. »
Un récit intime sur la différence et son acceptation.
Biographie de l'auteur :
Hélène de Fougerolles est une actrice française. Elle a joué dans une cinquantaine de films pour le cinéma sous la direction d’Arthur Joffé, Cédric Klapisch, Jean-Jacques Beineix, Jacques Rivette ou Maïwenn, et récemment, pour la télévision, dans Balthazar et Mention particulière sur TF1.
Avec T’inquiète pas, maman, ça va aller, elle livre un récit solaire et bouleversant.